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Deux ans et demi après son arrivée à la tête de Gault & Millau, Côme de Chérisey a profondément modifié le modèle économique d’une entreprise dont les pertes représentaient alors 50% de son chiffre d’affaires. Une stratégie de diversification tous azimuts lui a permis de retrouver l’équilibre et d’imaginer une nouvelle signature : « l’expert gourmand ».
 
Les Clés de la presse. Comment êtes-vous parvenu, en moins de trois ans, à redonner des couleurs à une marque au bord de la faillite ?
Côme de Chérisey. En changeant de modèle. A l’époque, Gault & Millau était en grosse difficulté financière, puisque ses deux fondamentaux : l’édition et la presse, étaient dans une crise profonde. Notre chance, c’est que la marque dépasse largement le stade de ces deux seules activités et qu’elle dispose d’un vrai potentiel de développement en matière de diversification. C’est ce que nous avons fait, en déclinant le concept à l’international, en labellisant des produits (et en touchant une part du chiffre d’affaires généré), en organisant des événements BtoB ou encore en créant une activité de publishing, pour les collectivités locales ou des annonceurs.
 
Allez-vous abandonner votre cœur de métier traditionnel ?
C.d-Ch. Pas du tout. Le magazine a été revu de fond en comble, en le positionnant comme un bel objet, en reprenant les codes de la presse décoration. Aujourd’hui, Gault & Millau propose à chaque numéro 250 pages en papier glacé, au prix de 8,90 euros, en mettant en avant les bons produits, les bonnes tables, les bons vins, que notre nouvelle signature, « l’expert gourmand », résume parfaitement. En 2014, nous allons accélérer notre développement digital, autour de notre nouveau site Internet, lancé il y a quelques semaines, mais aussi sur les tablettes qui représentent déjà 10% de nos ventes.
 
La marque Gault & Millau évoque aussi une notion de notation, de guide…
C.d-Ch. Plus que jamais, nous nous positionnons comme l’agence de notation du goût, grâce à une base de données de 4000 tables, 2000 artisans, 2000 vignerons… Pour la monétiser, nous avons dû tout remettre à plat d’un point de vue technique : désormais, nous sommes en capacité de l’exporter facilement pour créer de nouveaux produits. Nous sommes ainsi en train de créer sept nouveaux guides régionaux, avec une sélection de restaurants, de métiers de bouche et de domaines vinicoles.
Propos recueillis par Didier Falcand
 
Retrouvez cette information (et plus encore) dans les Clés de la presse du mardi 25 février 2014
 
 

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