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Le trimestriel Beef est sorti le 27 mars, en France, avec un tirage de 85 000 exemplaires. En Allemagne, il est positionné comme un masculin, ce qui explique son succès, selon le directeur de la publication de Céol presse, Olivier Picon, qui l’édite dans l’Hexagone. Olivier Picon espère que ce succès se reproduise ici, même s’il est « difficile d’appréhender le marché puisque c’est une proposition nouvelle ».
 
Les Clés de la presse. Pourquoi vous lancez-vous sur le créneau de la cuisine au masculin ?
Olivier Picon. En Allemagne, Beef est une success story. Il est tiré à près de 90 000 exemplaires et la diffusion est colossale, avec un taux de ventes de 60%. La maison-mère, Gruner + Jahr, voulait s’attaquer à un marché sensible et gourmet, et les Français, en ce moment, sont très réceptifs. Les hommes parlent plus facilement de cuisine, ils n’ont plus peur d’être confrontés aux regards. Les femmes peuvent acheter Beef pour leur mari et le lire. C’est une façon de dire aux hommes que c’est à leur tour de se mettre aux fourneaux.
 
Vous dites que l’on n’y traite pas que de viande rouge, mais aussi de pâtes, de vin, de bière… Les clichés sont tout de même forts.
O. P. Ils sont partout, mais Beef est novateur car il n’y a pas de titre équivalent. On va peut-être forcer les traits au début, pour que le lecteur saisisse le positionnement mais le but est d’en faire un trimestriel sociétal, convivial. Ce n’est pas seulement un magazine de cuisine, il ne sera d’ailleurs pas dans ce segment. C’est un magazine masculin, que l’on doit trouver entre GQ et Life. Beef, ce sera un tiers de recettes, un tiers de reportages et un tiers lifestyle. On restera, malgré tout, autour de l’univers gourmet et de l’art de vivre.
 
Comment allez-vous exister sur le numérique ?
O. P. Le site proposera une partie des contenus du magazine et des compléments, en lien avec le papier. Sur les réseaux sociaux, nous serons très actifs pour construire une communauté Beef, sur Twitter et Facebook, et créer un club VIP. Enfin, d’ici à un an, Beef doit être une vraie marque, déclinée sous forme d’événements, de séances de coaching, de cours d’œnologie…
Propos recueillis par Jessica Ibelaïdene
 

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