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« L’Instant M marque la volonté de France inter de revenir à un suivi quotidien de l’actualité médias »

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Elle vient de lancer l’Instant M, l’une des nouvelles émissions de France inter. Sonia Devillers, ex-journaliste média au Figaro, passe d’un programme hebdomadaire, le Grand bain (également diffusé tous les jours pendant l’été), à une quotidienne de vingt minutes consacrée à l’actualité des médias, presse, radio et télévision.
 
Les Clés de la presse. Pourquoi avez-vous voulu mettre à l’antenne une quotidienne grand public sur le thème des médias ?
Sonia Devillers. C’est une volonté de la direction, car il n’y avait plus de suivi quotidien des médias sur France inter depuis plusieurs années. Il y avait bien les chroniqueurs médias de Pascale Clark tous les quinze jours, la chronique d’Alexandra Ackoun le week-end et mon traitement des médias dans le Grand bain, mais dans les deux derniers cas, c’était en hebdo. L’Instant M marque la volonté de revenir à ce suivi quotidien et à une grille de programmation qui avait marché il y a quelques années, quand la tranche 9h-10h était aussi morcelée et en partie consacrée à cette thématique.
L’Instant M est diffusée entre 9h40 et 10h. Vingt minutes vous semble-t-il suffisant ?
S.D. Avoir vingt minutes oblige à aller vraiment à l’essentiel, à faire des choix, à éditorialiser l’actualité et son regard sur les médias, pour trouver ce qui va intéresser les auditeurs de France inter. Et en même temps, vingt minutes consacrées à une seule thématique en radio, c’est énorme et très rare.
Comment opérez-vous vos choix éditoriaux ?
S.D. C’est l’actualité qui dicte les choix. La programmation dans l’émission est susceptible de changer à tout moment, même du matin au matin. Les invités sont prévenus. Je privilégie les gens qui font les médias plutôt que ceux qui les décryptent. Ce sont les journalistes, les dirigeants, ceux qui fabriquent l’information, qui sont dans la lumière. Je les interroge sur leur métier, sur leur vision d’un secteur en pleine mutation. J’ai déjà reçu Audrey Pulvar, Pierre-Olivier François pour le documentaire « Presse, vers un monde sans papier », Natacha Polony pour son arrivée au Grand journal, ou Fabrice Lacroix, le numéro 2 de France télévisions. Puis je recevrai Stéphane Bern, ou encore François Busnel, et reviendrai aussi sur Visa pour l’image cette semaine.
Que signifie pour vous de passer d’une émission hebdomadaire à une quotidienne ?
S.D. Je suis fière. Je suis montée en première division ! En radio, je suis moi-même et je pense que l’on m’a choisie à la fois pour mon expertise et ma personnalité.
Propos recueillis par Jessica Ibelaïdene
 
Retrouvez cette information (et plus encore) dans les Clés de la presse du mardi 2 septembre 2014
 
 

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