Alteréco plus sera lancé le 17 novembre
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Alternatives économiques se diversifie en lançant une toute
nouvelle publication, 100% numérique : Alteréco plus. Avec un site, une
application smartphone et tablette et un hebdomadaire digital, cette nouvelle
offre viendra compléter celle du mensuel.
Etre plus réactif
«Avec Alteréco plus, nous pourrons être plus réactifs par
rapport à l’actualité, raconte Laurent Jeanneau, le rédacteur en chef de cette nouvelle
publication. Ce sera la même ligne éditoriale qu’Alternatives économiques, mais
les articles seront plus courts, plus anglés, plus percutants». Pour profiter
des avantages du numérique, Alteréco plus misera sur le visuel et proposera des
infographies animées et interactives. Tout en restant pédagogique, l’équipe d’Alteréco
plus expérimentera aussi des formats multimédias qu’elle n’a pas l’habitude de travailler : «nous allons essayer d’innover car Internet
nous offre cette opportunité».
Un modèle payant
Le site Internet sera «actualisé tous les jours», promet
Laurent Jeanneau. Un système de paywall sera mis en place et donnera accès à
cinq articles gratuits. «Ce modèle nous permet aussi d’être relayés sur les
réseaux sociaux. Nous misons beaucoup sur cet aspect pour toucher des lecteurs
qui ne nous connaissent pas, et un lectorat jeune notamment». La publication hebdomadaire
reprendra une sélection d’articles de la semaine remaquettée pour offrir un
meilleur confort de lecture pour la tablette tactile. La bande-dessinée aura
aussi sa place, toutes les semaines, pour « renouer avec l’aspect feuilleton
des journaux ». Réalisée par James, la BD s’intitulera « Le procès de Jérôme K.
», et décrira la mécanique de la crise financière. Comme pour Alternatives
économiques, la mission d’Alteréco plus est d’être le plus pédagogique
possible, pour expliquer les mécanismes économiques.
Objectif : 12 000
abonnés en deux ans
Le prix de l’abonnement est fixé à 5 euros par mois (3 euros
pour les étudiants) et une offre couplée sera aussi disponible avec le mensuel.
Seule la version non-abonnée comprendra quelques publicités, l’essentiel des
revenus étant assuré par la partie payante. Objectif : convaincre 12 000
abonnés en deux ans pour parvenir à l’équilibre.
Jessica Ibelaïdene
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