Spécialiste de l’information professionnelle, à destination
de décideurs marketing, commerciaux, e-commerce, relation clients ou
financiers, le groupe Editialis avait pris du retard sur le mobile. Une lacune
aujourd’hui comblée avec le lancement de sept applications marché et neuf
applications de lecture de magazines.
L’ambition : donner
l’accès aux contenus du groupe quel que soit le contexte de lecture
En matière numérique, toute la stratégie du groupe Editialis
repose sur une conviction : « Nous ne décidons pas par quel canal nos
lecteurs vont consommer nos contenus, explique Edmond Espanel, directeur
délégué du groupe. Nos contenus doivent être accessibles quel que soit le
contexte de lecture ». Après plusieurs mois de préparation, le groupe
propose désormais 100% de son offre en mobilité, à travers des sites mobiles,
des applications smartphones et tablettes et des newsletters en responsive
design.
L’offre : 7
applications marchés et 9 applications magazines
Depuis le mois d’octobre, « nos sept sites éditoriaux
ont été déployés en applications, pour les tablettes et les smartphones, tant
sur iOs que sous Android, poursuit-il. En un mois et demi, ces applications ont
généré plus de 10 000 téléchargements, et quatre à cinq pages vues par
session, ce qui nous situe au-dessus de nos objectifs ». Parallèlement, le
groupe a développé neuf applications pour la lecture en mobilité de chacun de
ses magazines, dans une logique de fidélisation de ses abonnés ou de promotion
ponctuelle. A l’inverse, la présence des titres (Marketing, Action commerciale,
Ecommerce magazine, Relation client magazine, Chef d’entreprise, DAF magazine,
Décision achats…) sur les kiosques digitaux (ePresse, kiosque SFR, kiosque
Orange et Lekiosk) s’inscrit dans une démarche de conquête de nouveaux
lecteurs.
L’objectif : la
puissance sur chaque cible affinitaire
Sur le numérique, le modèle économique choisi est
essentiellement publicitaire. « Nous devons être puissant sur chaque cible
affinitaire, en terme de notoriété, d’expertise et de lead », précise
Edmond Espanel. A charge pour la régie de commercialiser ensuite la publicité
via des intersticiels, des bannières, des livres blancs, ou du native
advertising.
Didier Falcand