Renouvellement de l’équipe de direction, développement de
nouveaux formats, offres et applications, passage de l’information locale en
Web-first, capitalisation sur les atouts de la marque… Le Parisien a annoncé, le 2 mars, de nombreuses transformations afin d’atteindre l’équilibre en 2015
et de dynamiser sa promesse éditoriale, fondée sur la proximité et
l’information prescriptrice.
Renforcer les atouts
sur le print et le numérique
En 2015, le Parisien-Aujourd’hui en France va « capitaliser
sur ses atouts », selon les mots d’un porte-parole du groupe Amaury. Le journal
va donc miser sur ses éditions locales, le sport, les loisirs et le
divertissement, et va aussi renforcer les sujets économiques, politiques et
sociétaux, pour réaffirmer sa position de média prescripteur et de proximité.
Objectifs : continuer à valoriser le print, qui attire toujours des lecteurs
fidèles malgré une diffusion en baisse de 8% en 2014, à 377 834 exemplaires
(pour le couplage le Parisien-Aujourd’hui en France).
Un nouveau
positionnement digital
Les développements les plus importants vont, malgré tout,
concerner les supports digitaux et ses contenus.
1. Une nouvelle offre
locale Web-first. La rédaction départementale du Val-de-Marne a testé une
nouvelle façon de penser et, surtout, de diffuser l’information ultra-locale,
en la diffusant en priorité sur le Web. Les retours de lecteurs étant plutôt
bons, cette logique va être appliquée par les 130 journalistes départementaux
du journal pour toute l’information locale. Cette offre va être monétisée grâce
à un « metered paywall » qui donne accès à cinq articles gratuits par semaine,
avant de passer à un abonnement à 2,99 euros.
2. Deux nouvelles
applications mobiles. Le 11 mars, deux applications mobiles vont être lancées, sur
mobile et tablette. La première est une version repensée de celle du Parisien,
pour l’information nationale et toutes les thématiques. La seconde, le Parisien
ma ville, sera consacrée à l’information ultra-locale en Ile-de-France et dans
l’Oise et aux services de proximité.
3. Vers de nouveaux
formats. Pour attirer et fidéliser les lecteurs numériques, le
Parisien souhaite développer de nouveaux formats, pour raconter des histoires
autrement. Pour cela, le journal a créé une cellule data-journalisme et lancé,
fin 2014, le Parisien TV, plateforme sur laquelle on retrouve gratuitement
toutes les vidéos produites par le journal. Objectif : doubler le nombre de
vidéos vues, pour atteindre les 7 millions par mois fin 2015.
Une direction
renouvelée
Afin de mener à bien ces développements et atteindre
l’équilibre en 2015 (ce qui était presque le cas en 2014), le Parisien a
largement renouvelé l’équipe de direction qui doit officier au côté de Jean
Hornain, directeur général. Ainsi, Thierry Borsa quitte ses fonctions à la
direction des rédactions. Stéphane Albouy le remplace. Eric Herteloup, déjà
directeur général adjoint et directeur général d’AM diffusion, se voit aussi
chargé des activités presse. Frédéric Allary, éditeur du Parisien
magazine, devient directeur de la stratégie, du marketing et de l’innovation.
Eric Leclerc, directeur des activités numériques d’audience, va devoir
développer le leadership du Parisien sur le numérique et piloter le Parisien TV
et la Parisienne. Enfin, Julie Coste, ex-directrice marketing, prend en charge
les activités numériques payantes et la relation client.
Jessica Ibelaïdene