La tendance à la baisse des recettes publicitaires des
médias se poursuit en 2014, mais s’atténue, avec un recul de 2,5% par rapport à
2013, à 13 milliards d’euros nets. Dans le même temps, les dépenses de
communication des annonceurs sont passées sous la barre des 30 milliards
d’euros. Le segment presse continue sur une forte diminution des
recettes. Il représente 2,683 milliards d’euros, en baisse de 8,7%, après une
année 2013 à -8,5%. Les petites annonces se dégradent plus vite (-9,9%, à 468
millions d’euros) que la publicité commerciale (-8,5%, 2,215 milliards
d’euros).
- C’est la presse
gratuite qui souffre le plus, accusant un recul de 11,4%, à 387 millions
d’euros, nettement plus important que l’année précédente (-7%). Si la presse de
petites annonces recule de 10%, la presse gratuite d’information, elle, chute
de 16%, alors que l’environnement global s’est dégradé depuis deux ans.
- La presse
quotidienne nationale représente un marché de 188 millions d’euros et perd
10%.
- La presse magazine
est toujours le plus gros marché, à 941 millions d’euros, mais elle recule
encore de près de 9%, continuant sur la même lancée initiée il y a maintenant
plusieurs années.
- La presse
quotidienne régionale affiche 754 millions d’euros de recettes, en baisse
de 7,9% par rapport à 2013. C’est surtout sur le terrain des petites annonces
que le recul est le plus net (-11,3%, -6,3% pour la publicité commerciale, que
l’extra-locale fait remonter).
- La baisse des
recettes dans la presse spécialisée ralentit après une année 2013 en forte
dépression, à -11,4%,. Elle représente un marché de 295 millions d’euros, en
retrait de 7,8%.
- Enfin, la presse
hebdomadaire régionale s’en sort un peu mieux, enregistrant un recul de 5%,
à 118 millions d’euros. Là encore, ce sont les petites annonces qui lui font
perdre le plus de terrain (-8,9%, -2,3 pour la publicité commerciale),
pénalisées par la publicité sur Internet en local.