Comment Tokster veut s’imposer comme un média social BtoB incontournable
Le projet est né, au cœur de l’été 2013, d’une rencontre
entre Philippe Paulic, le fondateur de Zepros (groupe Gratuits pro), et
Christophe Boucreux, un jeune entrepreneur féru de nouvelles technologies. Le
premier se demandait s’il pourrait toujours vivre aussi bien de ses activités
de presse papier dans 20 ans, et comment basculer vers le numérique, « qui
ne représente aujourd’hui que 3 à 5% de nos 6 millions d’euros de chiffre
d’affaires », explique-t-il.
Le choix d’un réseau
social BtoB
Après avoir étudié le fonctionnement des réseaux sociaux
existants (notamment Facebook et Linked’in), Philippe Paulic a choisi
rapidement de créer son propre outil. Baptisé Tokster, il se présente comme
« le premier média social B2B ciblé par métier et par secteur d’activité,,
en associant une information sectorielle de qualité à une plateforme de partage
et d’échanges entre les professionnels ». Pour lui donner très vite une
consistance et des contenus, il a décidé, en janvier dernier, de faire de
Tokster le support numérique des contenus print du groupe Gratuits pro. « Grace
aux publications quotidiennes de l’équipe rédactionnelle et des membres des
communautés qui peuvent publier librement, Tokster se définit comme un espace
de contenu, et non pas comme un agrégateur de news », précise Christophe
Boucreux.
Des objectifs
ambitieux
Avec le groupe Gratuits pro, Tokster (http://tokster.com/dashboard) couvre
déjà sept secteurs d’activité (la construction, l’énergie, la distribution, la
restauration, le snacking, l’auto et le transport) à travers 14 chaînes
sectorielles et ciblées. « Mais ce n’est qu’un début », estime
Philippe Paulic, qui ambitionne d’ouvrir une trentaine de chaînes avant la fin
de l’année. « De 10 000 membres aujourd’hui, nous pouvons viser les
150 000 à la fin 2015 », poursuit-il. Pour y parvenir, il multiplie
les présentations aux entreprises de ses secteurs d’activité, pour leur montrer
que « Toksterpropose une nouvelle façon d’informer et de mettre en
relation les professionnels entre eux de façon presque personnalisée, en
développant des communautés de discussions ciblées ».
Un modèle économique
hybride
Si l’accès est gratuit pour les entreprises, le modèle
économique de Tokster repose sur une proposition d’accompagnement marketing.
« Notre offre est entièrement à la carte, explique Christophe Boucreux.
Nos clients peuvent s’occuper de tout, ou nous solliciter pour prendre en
charge tout ou partie de l’animation de leur page dédiée, de la création de
contenus à la gestion des campagnes de prospection, en passant par la création
de clubs de discussion publics ou privés, pour renforcer leur e-visibilité ou
leur crédibilité auprès de communautés d’intérêt ».
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du
mardi 28 avril 2015
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