La publicité personnalisée commence à se développer en
presse magazine. Quelques mois après Mondadori, qui avait testé en décembre
dernier un dispositif print to Web, c’est au tour de Prisma média de se lancer
sur le créneau avec son concept de Prism’adapt, qui permet de renvoyer le lecteur
directement sur un point de vente.
Le dispositif
A l’occasion des journées portes ouvertes de Renault,
organisées du 11 au 15 juin, dont la communication est orchestrée par OMD et
Publicis, Prisma média solutions a inauguré un nouveau concept publicitaire,
Prism’adapt, un système d’impression (grâce à des imprimantes jet d’encre Kodak
de l’imprimeur Sego) qui permet une publicité personnalisée, magazine par
magazine. Concrètement, un code-barre unique a été imprimé sur quelque 1,3
million d’exemplaires (940 000 ex de Télé loisirs et 392 000 ex de Voici) pour
permettre aux lecteurs des deux titres de participer à un grand jeu Renault,
avec la possibilité de gagner huit nouvelles Renault Twingo limited ou 100
chèques d’entretien. « Pour cela, il leur suffit de se rendre dans une
concession pour scanner le code barre imprimé dans leurs magazines et savoir
s’ils ont gagné un prix », nous explique Juliette Rigal, responsable promotion
projets au sein de la régie de Prisma.
Un retour
quantifiable pour l’annonceur
Elaborée en un peu plus de deux mois, cette opération
spéciale, annoncée en une des deux magazines (mais aussi sur leurs sites
Internet respectifs, ainsi que sur leurs réseaux sociaux Facebook et Twitter),
va permettre de mesurer très précisément la capacité de Télé loisirs et de
Voici d’amener leurs lecteurs dans les concessions Renault lors des journées
portes ouvertes. « C’est l’un des enjeux de l’opération, reconnaît
Juliette Rigal. Car la technologie permet d’identifier, de quantifier et d’analyser
l’effet drive to store d’une communication offline ». Pour Renault et OMD,
c’est aussi l’occasion de tester une autre façon de promouvoir des journées
portes-ouvertes. Quant à la régie de Prisma, elle espère bien, en cas de bons
retours, réitérer l’opération avec d’autres annonceurs et d’autres agences.
« Nous avons déjà démontré que c’était possible techniquement, sans trop
rallonger les délais d’impression, poursuit-elle. Nous avons même réussi à
sortir Voici 24 heures plus tôt (le jeudi 4 juin, au lieu du vendredi), pour
mettre en avant les deux scoops de la rédaction ».
Didier Falcand