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Pourquoi la Croix se réinvente

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Avec sa nouvelle formule, en kiosque le 20 janvier, la Croix se modernise. Et cela commence par une identité graphique repensée et un nouveau logo, adoptant le orange comme couleur de référence. Un signe de « vitalité et de modernité », pour le directeur du journal, Guillaume Goubert. Un moyen aussi de se singulariser des autres quotidiens. Sur la forme, la maquette est plus aérée, claire et élégante, accordant une plus grande place à la photographie. Sur le fond, la Croix souhaite renforcer son positionnement éditorial en accentuant trois thèmes.
-Le débat : le journal doit être « plus que jamais le lieu de la conversation, où des opinions différentes peuvent se rencontrer », insiste le directeur.
-L’interactivité et l’échange, alors que la Croix publie déjà environ 1 000 courriers de lecteurs par an.
-La volonté d’apporter une respiration aux lecteurs dans une actualité parfois lourde, en proposant des sujets positifs « qui donnent envie de vivre », en laissant la parole chaque jour à des écrivains et à des dessinateurs.
Des supports digitaux repensés
Comme pour le print, la refonte du numérique avait pour mots d’ordre « fluidité, clarté, élégance, simplicité », nous confie Marie-Madeleine Lamy, directrice marketing Web. Le site (1,82 million de VU) est désormais en responsive design et doit « être un écrin moderne pour faire découvrir le travail de nos journalistes », poursuit-elle. Un important travail a été effectué sur la navigation. S’il y a beaucoup moins de liens dans les contenus, ceux qui restent sont plus pertinents et ciblés, propulsés par un algorithme construit sur le parcours de lecture. Sur iPad, la Croix propose désormais un journal tactile. La tablette représente un enjeu important puisque 10% des consultations numériques de la Croix se font sur ce support (et 30% chez les quelque 7 000 abonnés digitaux). Alors que les lecteurs numériques ont en moyenne douze ans de moins que ceux du print, Marie-Madeleine Lamy espère doubler leur nombre d’ici à 2018. Mais aussi faire découvrir l’offre aux moins de 30 ans, en espérant les convertir en abonnés dans quelques années, et pourquoi pas en abonnés papier ou sous une offre couplée. Il en existe une avec l’édition papier du week-end. Et une nouvelle, avec celle du mercredi et le cahier Parents enfants, sera bientôt disponible.
Préparer l’avenir
Pour Guillaume Goubert, cette nouvelle formule n’est pas une rupture, mais une manière de s’exprimer de manière contemporaine. « La Croix se porte plutôt bien. Sa diffusion résiste (-0,86% en 2015 a dévoilé plus tard Arnaud Broustet, directeur délégué), son image est positive et ses lecteurs fidèles (81% d’abonnements sur une diffusion de 92 281 exemplaires, NDLR). C’est justement le bon moment pour penser à l’avenir ». Il veut attirer l’attention et élargir son lectorat, notamment vers les « plus jeunes consommateurs d’information qui ne connaissent pas le journal et en ont des idées reçues». Fier d’être un « quotidien catholique d’information générale », la Croix s’appuie, pour parvenir à son but, sur une campagne de communication décalée en presse, radio, affichage et, pour la première fois, TV, conçue avec BETC.
Jessica Ibelaïdene
 
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du vendredi 22 janvier 2016
 

 

 

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