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« Politis espère atteindre l’équilibre en 2016 »

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Le 21 janvier, Politis renouvelle son offre, papier et numérique. Le journal s’est appuyé pour cela sur le travail effectué autour du hors-série « Où va la presse », sorti en juin dernier, nous explique Laurent Laborie, directeur délégué de l’hebdomadaire.
Les Clés de la presse. Comment avez-vous conçu cette nouvelle formule ?
Laurent Laborie. Nous souhaitons montrer que nous sommes un journal en mouvement tenant compte de l’environnement et des changements qui s’opèrent dans la manière d’aborder la presse aujourd’hui. Nous sommes avant tout un journal papier, mais voulons entrer dans une logique bimédia. Sur le papier, nous n’avons pas touché à la pagination ni à l’approche. Nous restons dans l’analyse, la réflexion et la profondeur. En revanche, nous modifions le logo, l’identité visuelle et le chemin de fer. Nous ne sommes plus dans une logique de rubriques mais travaillons par types journalistiques : portrait, grand entretien, reportage, enquête… Nous voulons en donner plus à lire et avons dans l’idée de faire comme un mensuel avec quatre hebdomadaires, avec de grands ensembles pour entrer dans l’analyse, fidéliser le lectorat et feuilletonner certains sujets.
Vous parlez d’une logique bimédia. Quelle va être votre offre numérique ?
L.L. Nous proposons de nouveaux outils. Nous repensons le site Internet, qui sera disponible en responsive design. Il y aura plus de vidéos, de photos et de live. Pour la Cop 21, nous étions partis d’un hors-série, en parlions chaque semaine dans les pages du journal, et relations l’événement sur les blogs du site, avec des live-tweets, des vidéos sur Périscope et des reportages vidéos pour finir. C’était une mise en pratique de ce que doit être le site demain. Il doit aussi nous permettre d’être un lieu de débat : nous allons ainsi beaucoup travailler sur l’aspect participatif et sur l’animation de la communauté. 80% de la production sera payante. En parallèle, nous lançons aussi une application mobile où l’on pourra lire l’hebdo dans sa maquette originale et disposer d’un flux RSS pour accéder aux derniers articles. Nous avons d’autres développements en vue, avec une nouvelle boutique en ligne d’ici à la fin de l’année, peut-être le lancement d’une émission Web TV mensuelle…
Comment financez-vous tous ces développements ?
L.L. Nous sommes sur le point de clôturer un appel aux dons qui nous a permis de récolter 300 000 euros pour mener à bien plusieurs projets. C’est important car nous n’avons pas de publicité ou très peu, les seuls revenus qui nous font vivre sont ceux de la vente en kiosque et de l’abonnement.
Quels sont vos objectifs pour 2016 ?
L.L. Nous voulons atteindre l’équilibre, alors que nous étions encore déficitaires en 2015. Notre diffusion reste stable : environ 20 000 exemplaires dont 11 000 abonnés, très fidèles. Avec les développements prévus et la nouvelle formule, nous espérons toucher de nouveaux lecteurs, notamment plus jeunes, engagés, qui lisent la presse mais n’ont pas toujours les moyens d’en acheter, notamment grâce à une offre numérique attrayante. Mais nous souhaitons aussi gagner de nouveaux lecteurs sur papier, même si la tendance du marché est plutôt à la baisse. Car nous restons très attachés aux kiosques.
Propos recueillis par Jessica Ibelaïdene
 
Retrouvez la suite de cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du vendredi 22 janvier 2016
 
 

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