Avec l’intégration de Parents, le groupe Uni-éditions prend un nouveau départ
Dans les années 2000, le rachat de Santé magazine avait
permis au groupe Uni-éditions de franchir une étape capitale dans son
développement avec une ouverture sur la vente au numéro. Aujourd’hui,
l’acquisition de Parents s’accompagne de la mise en place d’une nouvelle
organisation interne orientée 100% vers le client.
Un projet
d’entreprise
Sans l’acquisition de Parents, le groupe Uni-éditions aurait
adopté sa nouvelle organisation, puisque le plan 2016-2020 avait été adopté
quelques semaines avant la finalisation du rachat de la marque auprès de
Lagardère active, « mais nous aurions mis plusieurs mois de plus pour le
faire, reconnaît Véronique Faujour, la directrice générale du groupe de presse.
Surtout, nous aurions dû aller chercher à l’extérieur des compétences que nous
n’avions pas en matière numérique, et que nous avons trouvées au sein des
équipes de Parents ». Le groupe aurait également mis certainement beaucoup
plus de temps pour réaliser les travaux et les aménagements intérieurs (toutes
les cloisons ont été détruites, seule Véronique Faujour a droit à un bureau
personnel). « Là, avec la date butoir du 1er février pour
l’arrivée des 33 personnes en provenance de Lagardère, nous avons dû tout
boucler en quelques semaines ».
Une organisation
centrée sur le client
La ligne directrice de la nouvelle stratégie d’Uni-éditions
se résume en trois mots : une organisation centrée client. « Cela
peut sembler naturel au premier abord, explique Véronique Faujour, mais son
application se traduit par une véritable révolution ». Plus question, par
exemple, de raisonner par marque ou produit. Autrement dit, les journalistes ne
vont plus travailler pour un titre, mais pour les titres d’un des deux pôles du
groupe (l’un réunit les magazines sur le droit, la santé, le vieillissement et
Parents ; l’autre les titres décoration, art de vivre et cuisine), en
apportant à chaque fois leur expertise éditoriale. Et chacun des pôles est désormais
dirigé par une équipe de cinq personnes (au même niveau hiérarchique) : un
rédacteur en chef, un chef de projet numérique, un SEO, un community manager et
un business développeur, qui doivent travailler ensemble sur les magazines, le
Web et la diversification.
Retrouvez la suite de cette information (et l’intégralité de
la lettre) dans les
Clés de la presse du mardi 29 mars 2016
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