« C’est une journée que nous qualifions d’historique,
s’emballe Michel Combes, Pdg de SFR, lors d’une conférence de presse ce 27
avril. Elle marque le début d’une nouvelle ère, celle de la convergence entre
les télécoms et les médias ». Comme attendu, SFR va reprendre les 49% de
Patrick Drahi dans Nextradio TV, et racheter toutes les activités d’Altice
média group et développer une nouvelle stratégie autour de cette convergence.
Et pour marquer le coup, « fini SFR-Numéricâble, welcome SFR group », nouveau
nom d’un groupe divisé en trois pôles : SFR télécom, SFR média et le pôle
publicité, qui réunira les régies TV/print/digital. « Nous serons un véritable
éditeur de contenus et les équipes travailleront ensemble », assure Michel
Combes, les médias pouvant bénéficier de « la puissance de distribution » de
SFR, avec ses 18 millions d’abonnés.
Ces contenus sont articulés autour de quatre grandes offres
- SFR presse, qui propose aux clients SFR d’avoir accès aux
journaux grand public du groupe et qui, à terme, sera ouverte à des titres
extérieurs et disponible à tous, pour 19,90 euros par mois.
- SFR sport, une nouvelle offre de chaînes dédiée au sport,
« véritable vecteur d’audience », selon Alain Weill (qui prend la tête de SFR
média et la régie), s’appuiera à la fois sur le savoir-faire de RMC, de Ma
chaîne sport, et sur les droits acquis par le groupe. Elle mènera à la création
de cinq chaînes disponibles en août.
- SFR news, autour de Nextradio TV, « proposera aux abonnés
une palette de chaînes afin qu’ils puissent s’informer » : sur l’actualité
générale avec BFM TV, économique avec BFM business, internationale avec
i24news, complétée de l’actualité sportive, avec la création de BFM sports en
juin, et locale avec le lancement de BFM Paris en octobre.
- Et enfin SFR play, autour de Zive, le service de vidéo à
la demande du groupe, qui doit mener SFR group à devenir non seulement
diffuseur, mais aussi créateur et producteur de séries.