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Le mariage Première/le Film français se concrétisera après Cannes

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Comme nous l’annoncions dans les Clés de la presse du 13 mai, le tribunal de commerce a choisi LFF média, société éditrice de l’hebdomadaire le Film français, pour racheter Première. Un choix cohérent. Si l’hebdomadaire est destiné aux professionnels du cinéma, le mensuel, lui, restera bien sur son segment grand public. Les chantiers commenceront après Cannes.
 
Pourquoi LFF Média rachète Première
« Parce que Première est très complémentaire avec nos activités », répond Laurent Cotillon, directeur exécutif de LFF média. En effet, l’hebdomadaire, BtoB, accompagne les sorties de films en amont, alors que Première, mensuel grand public, les suit plutôt après leur sortie, notamment grâce à sa grande communauté sur les réseaux sociaux. « Et puis parce que l’on en avait très envie, avoue-t-il. Nous pensons avoir la capacité de mener à bien le redressement du titre ». Car Première est passé d’une diffusion de 135 093 exemplaires en 2011 à 97 642 en 2015. Le défi est relevé. LFF média a repris 13 membres de l’équipe, dont 11 journalistes. Ce qui a fait pencher la balance du tribunal de commerce, c’est que sur 24 personnes appelées à se prononcer sur le repreneur, 21 ont voté en faveur du Film français, 3 se sont abstenus… et aucun n’a voté pour la petite dizaine d’autres candidats au rachat. « Cela fait de nous un repreneur crédible et légitime, se félicite Laurent Cotillon. Notre offre était satisfaisante ». D’ailleurs, il affirme qu’en ce moment, à Cannes, les retours sont « directs » et positifs. « Le monde du cinéma est très attaché à Première. Au Film français, nous avons un lien fort avec toutes les strates de l’industrie. Nous devons satisfaire les lecteurs mais aussi travailler avec les professionnels de l’audiovisuel ».
 
« Ne pas créer d’interdépendance »
Si le moment est encore « prématuré » pour parler d’exemples concrets, Laurent Cotillon admet que les synergies sont déjà envisagées. « D’une manière naturelle et évidente, elles seront éditoriales et commerciales, mais elles toucheront aussi les fonctions support, c'est-à-dire la diffusion, les ressources humaines, le marketing ou la fabrication », précise Laurent Cotillon. Mais il est catégorique : « il ne faut pas créer d’interdépendance entre les deux titres ». Il évoque également des projets de diversification. Au Film français, l’événementiel a été développé du côté de l’hebdomadaire, notamment à l’arrivée de Réginald de Guillebon, le nouveau propriétaire. Ces événements BtoB représentent un quart du chiffre d’affaires. L’idée est de s’appuyer sur le « savoir-faire » et la « créativité » de la société et d’appliquer cette stratégie à Première. Tout en restant sur le segment sur lequel le mensuel est légitime, car Laurent Cotillon affirme que Première « reste une marque peu écornée par le temps ».
Justine Cantrel
 
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du mardi 17 mai 2016
 
 

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