La France accueille, du 10 juin au 12 juillet, l’un des plus
grands événements sportifs, l’Euro de football. Un enjeu majeur pour les
chaînes de télévision qui diffuseront les matchs (M6, TF1 et Be in sports) et
la presse sportive. Mais pas uniquement. Décryptage.
L’Equipe, prête pour
l’événement
« L’Euro est le plus grand événement sportif en France
depuis dix-huit ans », note Emmanuel Alix, directeur digital de Lequipe.fr.
Pour l’occasion, le quotidien a mis les petits plats dans les grands (cf. les
Clés de la presse du 20 mai). Un guide des supporters a été édité, pour vivre
au mieux la compétition. Et sur le numérique, le dispositif est « inédit » et «
exceptionnel ». L’objectif ? « Donner envie aux internautes de suivre l’Euro ».
Un format de l’Equipe explore, la rubrique longs formats multimédias de
Lequipe.fr, a été mis en ligne sur l’Islande, nouvel arrivant dans la
compétition. Des formats innovants seront inaugurés : témoignages historiques
présentés avec une timeline qui permet de se promener dans le temps,
cinémagraphes (petites animations au sein d’une photo), « explicateurs vidéos »
de 3 minutes pour expliquer le rôle d’un joueur avec des éléments de 3D, visite
de tous les stades avec des prises de vue à 360 degrés… Avec cette stratégie, l’Equipe espère « toucher son public
régulier, mais aussi des lecteurs occasionnels attirés par l’événement »,
explique Emmanuel Alix. En septembre, avec la Coupe du monde de rugby et l’Euro
de basket, le site avait battu son record avec 12 millions de visiteurs
uniques. « Nous espérons le dépasser avec l’Euro », assure-t-il.
So foot sur tous les
fronts
Du côté de So foot, « le dispositif ressemble à celui que
nous avions mis en place pour la coupe du monde à Rio, en 2014 », nous explique
Pierre Maturana, rédacteur en chef du journal. Notamment sur le digital, qui va
permettre une couverture de l’événement 24 heures sur 24, « avant, pendant et
après les matchs ». Une dizaine de personnes vont être envoyées dans les villes
qui accueillent la compétition, avec l’objectif de « raconter la France, comme
nous avions raconté le Brésil il y a deux ans, avec des histoires et de
l’humain ».