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Les diffusions de SFR presse en partie plafonnées par l’ACPM

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Le 21 juin, à la demande du comité de diffusion de l’ACPM, un groupe de travail avait convoqué les représentants de SFR presse, dont Marc Laufer. Le but: en savoir un peu plus sur l’application, délimiter son périmètre de diffusion, et voir comment comptabiliser la diffusion que génère l’application.
 
Un outil innovant
« L’apparition de ce kiosque (fin avril, NDLR) pose des questions, à nous comme aux éditeurs, raconte Philippe Rincé, directeur général de l’ACPM, dans un entretien aux Clés de la presse. C’est un outil innovant, intéressant et c’est important de le souligner ». Le périmètre, pour Altice comme pour l’ACPM, est constitué des exemplaires demandés en téléchargement, et non des 18 millions d’abonnés. Pour cela, une traçabilité physique existe puisqu’Altice a installé dans son application l’outil Numéo, traqueur de l’ACPM pour comptabiliser les exemplaires numériques. Jusque-là, tout va bien.
 
Diffusion individuelle ou par tiers ?
Mais Altice aurait aimé pouvoir comptabiliser tous ses exemplaires téléchargés en diffusion individuelle, ou dans une autre catégorie, peut-être à créer. Ce qui permettrait de bien rehausser ses chiffres puisque Libération serait téléchargé entre 5 000 et 7 000 fois par jour (DFP de 72 867 exemplaires en avril) et l’Express entre 20 000 et 30 000 fois chaque semaine (DFP de 314 432 exemplaires sur avril 2015-mars 2016). Mais un tel comptage ne plaît pas à la concurrence. Et n’a pas non plus convaincu l’ACPM. Bien qu’Altice ait expliqué au groupe de travail que ce service était valorisé auprès des abonnés, malgré une remise, l’ACPM a estimé qu’il s’agissait plutôt de ventes par tiers. Et comme SFR presse commercialise des titres appartenant au même groupe, ces ventes par tiers sont limitées : seules 5% d’entre elles pourront être comptabilisées dans la diffusion France payée des titres, soit 4 000 exemplaires pour Libération, 14 000 pour l’Express. De sorte à ne pas trop gonfler les chiffres de façon artificielle et à ne pas créer de distorsion. « C’est une décision à date, prise en fonction de notre connaissance du dossier et de l’offre actuelle », avertit cependant Philippe Rincé. Elle pourra donc être revue en fonction de l’offre, et de l’évolution des usages.
 
Deux exceptions possibles
En revanche, si SFR presse s’ouvre effectivement à un public plus large que sa base de 18 millions d’abonnés, la donne pourrait changer. En effet,
 
Retrouvez la suite de cet article (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du vendredi 24 juin 2016
 
 

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