Le groupe Sud ouest a annoncé, le 13 juillet, l’acquisition
de l’agence événementielle bordelaise Côte ouest. Pour Stéphane
Vacchiani-Marcuzzo, directeur de la communication et du développement
événementiel du groupe, c’est un pas de plus dans la stratégie de
diversification du journal.
Les Clés de la
presse. Quel est l’objectif de cette acquisition, pour vous et pour Côte Ouest
?
Stéphane
Vacchiani-Marcuzzo. L’objectif est simple et double. Cette acquisition, qui
prend effet immédiatement, permet au groupe d’accélérer sa politique de
diversification en proposant l’organisation d’événements via Côte ouest. Pour
l’agence, présente pour l’instant principalement à Bordeaux et en Gironde, ce
rachat va permettre d’étendre sa zone, car notre journal est diffusé de la
Rochelle aux Pyrénées-Atlantiques. Le chiffre d’affaires de Côte ouest (4 millions
d’euros, NDLR) ne représente pas un levier très important pour Sud ouest, mais
dès octobre, nous allons préparer le budget 2017, avec des ambitions de
développement.
Comment va
s’organiser l’activité ?
S.V-M. La
structure de Côte ouest reste la même : ses 15 salariés et son directeur,
François Parrot, restent dans l’entreprise. L’agence va garder ses clients. Par
exemple, elle vient de gérer l’organisation de la fan zone de Bordeaux, de la
fête du vin et travaille actuellement sur la fête du fleuve.
Où en êtes-vous dans
votre diversification ?
S.V-M. A Sud
ouest, nous avons déjà bien démarré notre diversification avec l’installation
d’un incubateur de start-up au siège du journal (cf. les Clés de la presse du
15 avril). Nous avons organisé il y a deux semaines la soirée de
lancement de notre « Club des entreprises », qui propose à sa quarantaine
d’adhérents des dîners avec un invité. Le premier était Alain Juppé. Nous
offrons aussi la possibilité de louer une salle dans nos locaux, au siège du journal
à Bordeaux. Nous le faisions déjà au centre d’impression du journal. Avec Côte
ouest, nous serons capables d’apporter une réponse commune aux clients, car il
nous manquait un outil pour proposer des choses plus imposantes en termes
d’événementiel. Nous avons également signé notre premier contrat de
formation en média training, via notre chaîne de télévision locale TV7. Pour
reprendre une citation de notre directeur général, Patrick Venries, « nous
n’écartons aucune opportunité ».
Propos recueillis par Justine Cantrel