Fidèle à sa stratégie de déploiement de ses
marques phares, le groupe Mondadori lance Grazia hommes, un nouveau magazine
masculin, qui reprend l’ADN et les codes de l’hebdo féminin, à destination des
hommes de 20-45 ans, CSP+ et urbain.
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volonté : exploiter la force de la marque Grazia
Sept ans après la création de Grazia en
France, le groupe Mondadori creuse son sillon autour de la marque. Après des
déclinaisons digitales (un site et des applis), puis éditoriales et
événementielles (avec Grazia daily Cannes ou Grazia daily Calvi), voire
publicitaires (par exemple pour l’Oréal), Grazia hommes part à la conquête de
la cible masculine. « La marque a une vraie valeur et une grande force,
qu’il est possible d’étendre à d’autres univers », estime Carole Fagot,
directrice exécutive du pôle femmes de Mondadori. « Surtout, son directeur
de la rédaction (Joseph Ghosn, un ancien de GQ, NDLR) avait une vraie envie,
avec son équipe, d’aller sur le territoire de l’homme, ajoute Isabelle Jacques,
l’éditrice de Grazia.
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contenu construit autour de 4 grandes parties
Les connaisseurs de l’hebdo féminin ne
devraient pas être dépaysés, car le chemin de fer de Grazia hommes s’inspire
beaucoup de son grand frère, que ce soit dans les parties Inventaire (des
histoires d’hommes, des portraits), Style (avec de la mode, du shopping, des
sujets de société), Magazine (temps longs de lecture et parti-pris éditoriaux)
ou Inspirations (lifestyle, évasion, sport). Quant au choix de mettre Romain
Duris en couverture, « il nous a paru évident, car l’acteur est assez
représentatif de nos lecteurs, en termes de génération et de style »,
précise Isabelle Jacques.
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objectif de vente de 40 à 50 000 exemplaires
Si le succès publicitaire semble déjà au
rendez-vous avec 45 pages de publicité et un encart dans le numéro 1, reste à
convaincre le public de l’acheter et se l’approprier. C’est tout l’enjeu du
lancement, qui bénéficiera d’une campagne d’affichage grand format (dos de
kiosque, métro, tramway) et de la force de frappe des titres du groupe
(notamment Sport auto, Réponses photo). Avec des ventes de 40 à 50 000
exemplaires (à 3,90 euros), l’objectif serait atteint et permettrait
d’envisager l’avenir sous de bons auspices. Pour l’instant, seuls deux numéros
sont prévus chaque année (en mars et septembre).
Didier Falcand