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Comment SFR presse repositionne l’Express

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Alors que « l’avenir du titre est digital », comme l’affirme son directeur général Guillaume Dubois, l’Express a fait paraître, mercredi 1er mars, une nouvelle formule papier.  Tout juste un an après la dernière, qui s’est soldée par un échec en termes de ventes.
 
Un chemin de fer totalement repensé
Le « nouvel Express » propose une « expérience de lecture entièrement renouvelée », indique le groupe SFR presse. Ses 90 pages sont structurées de manières plus thématiques (dix sections), et un cahier économie voit le jour. Il est la suite logique de la suppression du titre l’Expansion, du même groupe, dont le dernier numéro est paru en décembre. Les salariés de l’Expansion ont donc rejoint la rédaction de l’Express, ce qui, selon le directeur général délégué du groupe l’Express, Guillaume Dubois, permet « de proposer une offre bien plus riche que celle des autres magazines sur cette thématique ».
Parmi les dix sections, on retrouve « la semaine Express », avec des papiers courts et « chauds » ; « Opinions », qui reprend des grandes signatures extérieures et de l’Express ; « le choix de l’Express », un dossier central, « France » et « Monde » ; le cahier économie, de 16 pages, comprenant deux ou trois enquêtes approfondies ; « Découvertes » sur les nouvelles technologies ; « Culture », sur 20 pages ; « Idées » et « Passions » sur le lifestyle, qui fait le pont avec le supplément l’Express styles. « De petites évolutions de la formule ont été opérées, notamment afin de mieux afficher sa complémentarité avec le « news », nous indique Guillaume Dubois. Il y aura d’autres évolutions au fil des semaines ».
 
Un positionnement central : un atout
La maquette a été revue, une plus grande place étant donnée à l’iconographie. Avec cette nouvelle formule, l’Express a l’ambition « d’accompagner la transformation de la France et des Français », et le fait « dans un moment de doute et de crise auquel il veut répondre par sa rigueur journalistique, le talent de ses signatures, son optimisme et son inébranlable confiance dans l’avenir », comme l’explique Guillaume Dubois : son « positionnement plus central que [ses concurrents] doit demeurer un atout ».
 
L’hebdo : une « vitrine » pour le digital
Si « l’avenir du titre est digital », comme il l’affirme, l’hebdomadaire reste « une vitrine » et le groupe, et ses lecteurs, sont « très attachés au papier ». L’ambition de l’Express est de « conquérir plus d’abonnés numériques que nous en avons perdus sur le papier ». D’ailleurs, l’essentiel des investissements de l’avenir se feront sur le numérique. Néanmoins, il est urgent de stopper la baisse des ventes : l’hebdomadaire subi une chute de sa diffusion : à 292 548 exemplaires en 2016, il perd 13,51% de diffusion France payée en un an. En kiosque, le recul est même de 37,04 %, à seulement 27 738 exemplaires en moyenne sur 2016. « Avec un journal densifié et diversifié, nous renouvelons notre proposition éditoriale pour aider les lecteurs à se réapproprier le magazine. C’est l’objectif de cette nouvelle formule », nous confirme le directeur général. Aujourd’hui, l’Express compte 135 journalistes, dont une cinquantaine sur le digital.
J.C.
 
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du 3 mars 2017
 
 

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