Le premier numéro de la version print du Journal des femmes est
sorti le 29 mars. Le site féminin aux 12 millions de visiteurs uniques du
groupe Figaro-CCM benchmark fait le pari du papier en lançant une
publication bimestrielle. L’objectif : proposer aux lectrices des
thématiques issues des recherches des femmes sur Internet. « Il n’y a pas de magazines féminins qui
traitent ces questions. », nous explique Ada Mercier, directrice de la rédaction.
Les Clés de la presse. Pourquoi lancez-vous ce
magazine ?
Ada Mercier.
Grâce à notre expérience sur le numérique, nous savons ce que les femmes
recherchent sur Internet. Nous nous sommes rendu compte que ces sujets traités
sur le numérique ne le sont pas par les magazines féminins papier. Personne ne
travaille comme nous, en partant réellement des données recherchées par les
femmes. Le papier a également l’avantage de comporter des articles plus longs,
nous n’avons pas les mêmes contraintes (l’écriture SEO) du numérique. Ce
mariage nous intéressait.
Comment avez-vous adapté le contenu du site au papier ?
A.M. Nous ne
l’avons pas du tout adapté. Le type d’écriture et la mise en page ont été
pensés différemment. Il fallait que le papier soit agréable à lire. Le contenu
a été écrit exclusivement pour le papier. Ce n’est pas un best of du contenu Web, c’est un best of de ce que nous pensons qui marche comme thématique. Ce
premier numéro décline le thème « changer », un verbe qui va bien
avec le printemps, avec toutes ces aspirations qui émergent à cette période. La
plupart des articles sont liés au changement : par exemple, en beauté,
c’est le changement de tête, la coupe de cheveux...
Quelles sont vos ambitions ?
A.M. Nous ciblons
les femmes de 25 à 45 ans et nous avons un tirage de 120 000 exemplaires. Nous
comptons vendre le plus possible, il y a un chiffre interne à partir duquel
nous serons satisfaits, mais nous ne le communiquons pas.
Propos recueillis par Ylessa Stéphanie Oliveira
Retrouvez cette
information
(et l’intégralité de la lettre) dans les
Clés de la presse du 30 mars 2018