Comment Télé loisirs cherche à sortir de la dépendance TV
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Comme
nous n’avions révélé dans les Clés de la presse du 31 août, Télé loisirs a publié,
hier 3 septembre, une nouvelle formule marquée par une maquette plus épurée et,
surtout, le lancement d’un nouveau supplément de quatre pages consacré aux
séries, au cinéma et à la pop culture. Baptisé TL, « c’est le cousin de
Télé loisirs qui va nous permettre d’ouvrir en grand les écrans de
l’entertainment », nous explique Thierry Masclot, le rédacteur en chef de
la newsroom TV de Prisma média. L’objectif est de montrer que la marque Télé
loisirs ne se limite pas à la télévision, mais aborde toutes les thématiques de
l’entertainment ». Au-delà des sujets, ce supplément permet aussi de
tester un nouveau ton, beaucoup plus libre et impertinent, qui doit devenir le
quotidien de la petite centaine de journalistes de la rédaction. « Aujourd’hui,
le magazine et ses supports numériques doivent permettre à nos lecteurs de
regarder, de vibrer, de partager, d’être connectés à leurs envies »,
poursuit-il.
C’est
dans cette logique que la marque s’apprête à lancer, dans quelques semaines,
des services de personnalisation de grilles. « Mais nous sommes sur la
bonne voie, estime Thierry Masclot. En août, nous avons établi, avec 40
millions de vidéos vues via notre player (sans tenir compte des audiences
Facebook ou Youtube, NDLR), notre record d’audience, à une période qui n’est
pas la meilleure pour Télé loisirs. Cela prouve que nous sortons peu à peu de
la dépendance TV, et que le sport, le cinéma ou les séries prennent le
relais ». Reste maintenant à connaître l’impact de ce supplément sur la
diffusion de l’hebdomadaire papier (en recul à 667 667exemplaires au
premier trimestre selon l’ACPM), même si « ce n’est pas l’objectif
principal, insiste-t-il, car nous sommes satisfaits des tendances
actuelles ».
Didier
Falcand
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