Maxi repart à la conquête des kiosques
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L’hebdomadaire
féminin de Bauer accentue ses rubriques conseils et gonfle la pagination de certains
numéros avec des cahiers pratiques. Rien de révolutionnaire, mais une stratégie
bien réfléchie afin de renforcer ce qui fait la force de Maxi : la
proximité avec ses lectrices, tout en donnant l’impression de nouveauté à
chaque numéro. Objectif : accroître la fidélisation des lectrices en
kiosque.
Renforcer la
proximité avec davantage de serviciel
Maxi renforce son contenu éditorial. Le titre de Bauer média
a pris en compte les attentes de ses lectrices compilées lors des Cafés Maxi,
des rencontres rédaction-lectrices organisées dans différentes villes de
France. Le magazine met donc davantage l’accent sur les tutos, les conseils,
les « pas à pas », notamment avec des contenus plus étoffés dans des
carnets pratiques. « C’est un magazine féminin qui traite de santé, mode,
beauté, loisirs, voyages, cuisine, mais toujours avec un bénéfice serviciel, nous
explique Marc Lemius, directeur commercial et marketing de Bauer média. C’est
le magazine qui vous veut du bien. » La baseline (« La vraie vie au
féminin ») traduit cette ligne du magazine féminin de proximité.
Surprendre les
lectrices toutes les semaines
Avec 185 132 exemplaires vendus en moyenne chaque semaine,
Maxi reste le troisième hebdomadaire féminin le plus vendu au numéro après
Version femina et Femme actuelle. Mais cet axe de diffusion chute de 12 % en
2017-2018. Pour augmenter l’achat en kiosque, le féminin propose un contrat de
lecture plus proche de ses lectrices et une augmentation de la pagination sur
certains numéros. « L’idée, c’est aussi de fidéliser les ventes au niveau
du milieu du mois où les lectrices occasionnelles sont moins présentes, affirme
Marc Lemius. Il est évidemment compliqué aujourd’hui de surprendre les lectrices.
Le but est de leur montrer qu’il y a du nouveau dans Maxi toutes les
semaines. » La baisse des ventes au numéro plombe les chiffres de
diffusion du titre (-6,6 % de diffusion France payée à l’OJD en 2017-2018).
Marc Lemius compte sur sa stratégie servicielle et sur les déclinaisons Maxi
des numéros thématiques afin de « capitaliser sur la marque et recruter
d’autres lectrices par le biais de leur centre d’intérêt ».
Iris Chartreau
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