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Polka réduit le nombre de ses parutions

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Le trimestriel de photoreportages Polka publiera désormais trois numéros par an, avec une pagination légèrement étoffée à 200 pages et un tarif augmenté, de 6,90 euros à 9,90 euros. Le logo a également été modernisé et la rédaction proposera davantage de reportages inédits. Depuis sa création en 2008, la marque s’articule entre un magazine en kiosques et sur abonnements, et une galerie, installée à Paris, les « deux piliers majeurs » de sa stratégie, nous explique Dimitri Beck, le directeur de la photographie. Cette nouvelle formule doit permettre d'investir plus de temps sur un nombre restreint de numéros, pour produire davantage de commandes de photoreportages. « Nous avons toujours investi dans la qualité du papier, autant dans le fond (les reportages de terrain) que dans la forme (l’impression), poursuit-il. Nous bénéficions d’un lectorat fidèle et diversifié, notre objectif est de garder ce public de qualité tout en assurant notre liberté éditoriale et notre indépendance. »

La diffusion France payée du titre s’élève à 25 085 exemplaires (-14,34 % selon l'ACPM), avec une base de 6 482 abonnés. Pour compenser la baisse des ventes, Polka s’appuie sur un ensemble d’activités de diversification liées à sa galerie, lieu central de rencontres, d'événements, d'expositions, de formations et d'ateliers avec des photographes. D'un point de vue publicitaire, un espace isolé dans le magazine, baptisé By Polka, est dédié à la production de contenus pour des marques, des acteurs institutionnels ou des fondations. Les photographes du réseau de Polka, mais également les journalistes, directeurs artistiques ou encore commissaires d’exposition, sont mobilisés pour concevoir des stratégies de communication pour des annonceurs. Une manière d’obtenir des travaux de commande pour les photoreporters, à l’heure où le secteur est durement frappé par les restrictions budgétaires. « Les photographes ont besoin de s’exprimer autrement qu’à travers des commandes de presse, et nous valorisons ce travail, tout en restant garant de l’esprit et des valeurs de Polka», précise Dimitri Beck, qui évoque un modèle « complémentaire » de revenus.
M.J. 

Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du 12 novembre 2019

 

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