En redressement judiciaire, VSD reprend de l'air
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VSD est
(temporairement) sorti d’affaire. Le mensuel, en redressement judiciaire depuis
août, percevra ce mois de décembre la subvention au titre des aides à la presse
du ministère de la Culture, après un imbroglio rue de Valois sur la légitimité
du titre à percevoir cette enveloppe de 294 000 euros. « La subvention était bloquée et ne serait octroyée
qu’en cas de plan de continuation, alors qu’aucun texte de loi n’interdit de
verser cette subvention à un titre en redressement judiciaire,
nous explique Georges Ghosn, repreneur et éditeur du titre. Pour nous prémunir des risques sur le versement des
salaires, j’ai introduit un recours auprès de Franck Riester, ministre de la
Culture, qui a été accepté. C’est un grand point, la pérennité du journal est
assurée. »
Les mesures d’économies opérées par la société éditrice de VSD ont convaincu les juges du tribunal
de commerce de Paris de maintenir la période d’observation, selon des infos de la Lettre A que le principal intéressé
nous confirme : le plan de départs des sept salariés réduit la masse
salariale de 50 000 euros mensuels et le déménagement dans le 18e
arrondissement de Paris, Porte de Clignancourt, pour un loyer de 8 000 euros
par mois, abaisse de 22 000 euros les charges locatives. Pour rappel, le
magazine était précédemment installé dans le chic quartier du parc Monceau. « La question de la cession ou de la liquidation
judiciaire ne se pose plus », martèle Georges Ghosn. Désormais, le
titre comptera sur une équipe de cinq journalistes permanents soutenus par
des pigistes externes. Une prochaine audience est programmée le 9 janvier.
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