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Pourquoi Usbek & Rica se retire des kiosques

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Le trimestriel Usbek & Rica a annoncé la nouvelle sur son site : le magazine qui explore le futur ne sera plus distribué dans les points de vente, mais uniquement par abonnement. La raison est en premier lieu écologique, afin de mettre un terme à la destruction des invendus (60 % du tirage), nous explique Jérôme Ruskin, fondateur et directeur de la publication, qui se donne pour objectif de vendre chaque exemplaire produit. «Cela fait plusieurs années que l’on met l’entreprise en cohérence avec nos discours et nos enjeux technologiques et écologiques, poursuit-il. On a regardé comment nous pouvions améliorer notre empreinte carbone. Le magazine étant notre produit phare, il est devenu logique de réduire les stocks. » A l’heure actuelle, Usbek & Rica s’écoule en moyenne à 13/15 000 exemplaires tous les trois mois et est envoyé à 3 000 abonnés. La marche semble encore haute pour compenser la perte des revenus liés aux ventes au numéro. « Je crois aux décisions radicales, assume Jérôme Ruskin. On se couche sur 10 000 exemplaires mais dans un contexte sociétal où il y a beaucoup de bruit, il faut être clair et décider de manière ferme et définitive. » La crise de Presstalis n’a eu aucun impact sur la décision finale, précise-t-il, car celle-ci est « temporaire » alors que « notre choix est un choix de long terme ».
La nouvelle formule prévoit une pagination renforcée de 62 pages supplémentaires, et une augmentation du prix, de 29 euros à 59 euros par an, tout en conservant les fondamentaux éditoriaux, avec un recentrage sur l’économie et le travail, et la qualité d’image et de papier. Elle intervient en amont du lancement en septembre d’une « nouvelle plateforme » qui va « révolutionner les modèles économiques des médias », glisse le directeur, sans souhaiter donner plus de précisions. La crise économique a frappé de plein fouet la PME de 35 salariés, sans que l’emploi ne soit pour autant menacé. « Cette crise est totale, 100 % de nos revenus ont été dégradés, mais notre modèle économique est suffisamment mouvant et diversifié, entre l’organisation d’événements, le contenu de marque, la vente d’études prospectives… », relativise Jérôme Ruskin. En 2019, le chiffre d’affaires s’élevait à 4,5 millions d’euros, en croissance de 33 à 37 % depuis cinq ans.
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du 10 juillet 2020

 

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