La performance mérite d’être soulignée. Le groupe Reworld média a enregistré l’an dernier de très bons résultats avec un chiffre d’affaires de 424,7 millions d’euros, en hausse de 44% (grâce à la reprise des activités de Mondadori), un Ebitda de 41,4 millions (+40%) et un résultat net de 9,1 millions, en dépit d’une perte exceptionnelle de 25,9 millions d’euros correspondant aux coûts de restructuration du réseau de distribution (avec la faillite de Presstalis et la liquidation judiciaire des Sad) et à la fermeture de l’hebdomadaire Grazia. « Nous avons montré sur l’exercice 2020 toute la robustesse, la rigueur et la détermination de notre modèle économique, souligne son directeur général, Gautier Normand. Nos lecteurs et consommateurs ont eu accès à nombre de nouvelles offres de contenus, produits et services, et ont également vu naître quatre nouvelles marques médias en magazine, huit chaînes de TV SVOD ainsi qu’une offre digitale payante ».
Aujourd’hui, 60% du chiffre
d’affaires est réalisé par les activités BtoC, c’est-à-dire la production et la
vente de contenus, produits et services auprès des consommateurs des 48 marques
médias propriétaires (l’activité média), le reste relevant des activités BtoB
(solutions de communication et d’adtech, comprenant brand marketing et
performance marketing). « Nos audiences et la qualité de nos
marques médias nous permettent d’aller bien plus loin, de répondre aux centres
d’intérêt des personnes avec des offres adaptées, précise Pascal Chevalier, le
président de Reworld média. Il y a une tendance lourde de digitalisation des
modes de consommation dans laquelle nous nous inscrivons largement, et en y
développant l’abonnement », érigé comme l’une des priorités en 2021. Cela
doit se traduire par une croissance de son
revenu mensuel récurrent (de 9,7 millions d’euros en 2020) et de son
portefeuille d’abonnés (2,3 millions d’abonnés payants à ses contenus).
Retrouvez cette information (et l’intégralité
de la lettre) dans les Clés
de la presse du 19 mars 2021