A l’heure du déconfinement, le groupe IPG mediabrands se veut
optimiste sur une reprise publicitaire forte sur le marché français dès cette
année. Dans la dernière livraison de son étude prospective Magna, l’agence
média maintient, malgré un premier semestre mitigé, ses prévisions de
croissance à deux chiffres (+13%, à 14,4 milliards d'euros) pour 2021. Selon
les auteurs de l’étude, les recettes publicitaires linéaires augmenteront de 7
% pour atteindre 5,7 milliards d'euros (+6% en télévision, +9,5% en radio, +10%
en publicité et +2% en presse écrite). Quant aux recettes publicitaires
numériques (search, vidéo, social, display), elles augmenteront de 18% pour
atteindre 8,7 milliards d'euros, soit 60% du total.
Cet optimisme s’explique à la fois par une prochaine consolidation du marché,
comme le montre le projet de fusion entre TF1 et M6, mais aussi par un retour à
un calendrier sportif national normal et aux événements sportifs internationaux
(Euro, Jeux olympiques), sans oublier le potentiel de la publicité adressée. «
Alors que la reprise économique est plus forte et plus rapide que prévu dans
plusieurs des plus grands marchés publicitaires du monde (Etats-Unis,
Royaume-Uni et Chine, notamment) et que la consommation s'accélère, les marques
doivent se reconnecter avec les consommateurs, estime Vincent Létang, directeur
de la prévision mondiale pour Magna. Dans le même temps, l'accélération de
l'adoption du e-commerce et du marketing digital, qui a commencé pendant le
Covid, se poursuit à pleine vitesse en 2021, alimentant les dépenses
publicitaires numériques des grandes marques ainsi que des petites entreprises
locales. Cette combinaison unique de facteurs cycliques, organiques et
structurels conduira à la plus forte croissance annuelle de la publicité jamais
enregistrée par nos soins ».
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du 15 juin 2021