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I/O média applique à l’opéra la recette Têtu

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Un an après le rachat d’Opéra magazine, I/O média s’apprête à décliner sur ce titre les recettes qui ont fait le succès de Têtu, repris par le groupe en 2018. « Les titres qui marchent bien sont ceux qui ont une communauté engagée, nous explique Albin Serviant, le CEO de I/O média. C’est le cas de Têtu bien sûr, mais Opéra magazine est aussi une marque très forte sur l’univers lyrique en France. Avec le lancement, le 5 mai, de Lyrik, notre ambition est de parler à un plus grand public, à travers une plateforme média diversifiée et des activités de diversification ». Décryptage.
 
Lyrik, nouvelle marque ad-hoc pour les adeptes d’opéra
Si Opéra magazine est « incontestablement une marque fantastique », pour Albin Serviant, son potentiel de développement reste limité car elle s’adresse avant tout aux fanatiques de l’opéra, qui recherchent des critiques et des comptes-rendus de récitals, de CD ou de livres. Avec Lyrik, I/O média se dote d’une marque plus grand public, plus lifestyle, pour toucher ceux qui apprécient aussi l’opéra rock, les comédies musicales de Broadway ou les relations entre opéra et politique. « L’art lyrique sait provoquer des émotions fortes et ouvre des pistes de réflexion sur les questions de société les plus actuelles, poursuit-il. Il est aussi l’une des rares grandes disciplines à savoir tisser des liens avec les univers les plus divers, de l’artisanat d’art au cinéma en passant par la danse, la mode, le design, le théâtre, la littérature, les musiques actuelles et tant d'autres formes artistiques ». Autant de sujets que Lyrik abordera dans un magazine trimestriel, dont le premier numéro sort le 5 mai, mais également dans un site Internet (Lyrick.fr reprendra pour les abonnés les contenus d’Opéra magazine) et sur les réseaux sociaux, « pour engager nos lecteurs au quotidien ».
 
Des activités de diversification BtoB
Si l’activité média est essentielle pour installer la marque, le modèle économique repose en grande partie, comme pour Têtu, sur les déclinaisons BtoB. « Notre ambition est d’atteindre à moyen terme les 5000 abonnés et 10 à 15 000 ventes au numéro, nous précise Albin Serviant. C’est bien, mais cela limite nos recettes potentielles ». C’est pourquoi Lyrik va d’emblée développer des activités de diversification dans deux domaines. D’abord les conférences thématiques à destination du grand public, mais surtout des entreprises, avec Lyrik connect, car l’opéra est une thématique idéale pour aborder les sujets de la diversité, du financement ou du management. Ensuite le brand content, avec Lyrik studio, « pour les marques désireuses de communiquer différemment dans le monde de l’opéra ». Pour rappel, ces diversifications représentent aujourd’hui plus de 70% du chiffre d’affaires de la marque Têtu.
Didier Falcand

Retrouvez cette information
(et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du 3 mai 2022
 

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