Diverto va supplanter TV magazine au titre de n°1 de la presse française
Leader
incontesté des ventes de la presse française depuis des années, TV magazine va
perdre son leadership en 2023 au profit d’un nouveau venu, qui verra le jour en
janvier prochain. Un an après avoir dénoncé les contrats de fourniture de TV magazine
auprès de la Société du Figaro, les cinq principaux groupes de presse quotidienne
régionale (Centre France, Ebra, Rossel, Sipa Ouest-France et Sud-ouest),
rejoints par la Dépêche du midi, ont annoncé, hier 27 juin, plancher sur la
création de Diverto, un nouveau média d'information global consacré au
divertissement de façon large, incluant la télévision, les autres écrans et la
culture populaire.
Un
changement d’époque
Une page
s’apprête à se tourner, en janvier prochain, quand TV magazine, le supplément
TV du Figaro, distribué tous les week-ends avec la quasi-totalité de la presse
quotidienne régionale, perdra d’un seul coup les deux tiers de sa diffusion
France payée (3,881 millions d’exemplaires en 2021 selon l’ACPM). La
raison : les cinq principaux groupes français de presse quotidienne
régionale ont décidé de ne plus acheter le magazine au groupe Figaro (qui l’a
créé en 1987), mais de proposer eux-mêmes un nouveau média d’information sur le
divertissement au sens large. Les groupes Ebra, Sipa Ouest-France, Centre
France, Rossel, Sud ouest et Dépêche du midi ont créé pour cela un GIE (un groupement
d’intérêt économique) baptisé Diverto. A eux six, ils représentaient en 2021
une diffusion France payée supérieure à 2,7 millions d’exemplaires.
Un
écosystème média multi-supports
A côté du magazine hebdomadaire, distribuée toutes les semaines avec les quotidiens, Diverto proposera d’emblée une déclinaison numérique à travers un site Internet national, une présence sur les sites des groupes concernés, des applications embarquées dans celle des éditeurs et un développement très fort sur les réseaux sociaux. La régie publicitaire, elle, sera logiquement assurée par 366. « L’ambition est de lancer un média populaire et de qualité, moderne, évolutif, incontournable dans sa version papier comme dans son prolongement numérique », explique-t-on en interne. Une tâche confiée à Antoine Daccord, qui vient d’être nommé directeur exécutif de Diverto, et dont le profil de journaliste (en PQR puis à Libération) et de spécialiste du développement numérique des médias (au Figaro, au sein du groupe RTL, puis aux Inrocks et dans le groupe Combat) semble bien adapté au projet. Reste à le mettre en musique concrètement : les six mois qui viennent ne seront pas de trop.
Chloé Fournier
A côté du magazine hebdomadaire, distribuée toutes les semaines avec les quotidiens, Diverto proposera d’emblée une déclinaison numérique à travers un site Internet national, une présence sur les sites des groupes concernés, des applications embarquées dans celle des éditeurs et un développement très fort sur les réseaux sociaux. La régie publicitaire, elle, sera logiquement assurée par 366. « L’ambition est de lancer un média populaire et de qualité, moderne, évolutif, incontournable dans sa version papier comme dans son prolongement numérique », explique-t-on en interne. Une tâche confiée à Antoine Daccord, qui vient d’être nommé directeur exécutif de Diverto, et dont le profil de journaliste (en PQR puis à Libération) et de spécialiste du développement numérique des médias (au Figaro, au sein du groupe RTL, puis aux Inrocks et dans le groupe Combat) semble bien adapté au projet. Reste à le mettre en musique concrètement : les six mois qui viennent ne seront pas de trop.
Chloé Fournier
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du 28 juin 2022
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