Une stratégie passée au crible
Sphères se lance dans l’événementiel
Après Sphères, un magazine dédié aux petites communautés (les boxeurs, les grimpeurs, les photographes, les cavaliers…), puis Sphères régions, un titre consacré aux communautés régionales (les Corses, les Bretons, les Basques…), Lucas Bidault s’apprête à décliner son concept éditorial dans l’événementiel. Le premier Sphères festival est organisé les 13 et 14 septembre à Paris. Si 4000 à 5000 personnes sont attendues sur le week-end, cette diversification doit avant tout permettre « d’améliorer la notoriété de la marque », nous précise-il. Explications.
Dans la continuité du projet éditorial
La création de ce festival s’inscrit dans la continuité du projet éditorial de Sphères. « On continue de s’intéresser aux petites communautés, mais en réunissant des passionnés pour des rencontres et des expériences grandeur nature », souligne-t-il. Pour ce premier festival, les cinq communautés sont la friperie, la photographie, le tatouage, le voguing et les drags, ce qui va se traduire par un grand marché de la frip, la présence de tatoueurs, des ateliers voguing, des performances de dragqueens, des expos photos et, bien sûr, des rencontres et talks avec des artistes de chaque discipline. « Tout aura lieu dans un tiers-lieu associatif de Paris (Césure), partenaire du festival, et nous attendons 4 000 à 5 000 personnes pendant les deux jours ».
Un objectif de notoriété
En allant à la rencontre des passionnés, la volonté de Lucas Bidault est d’abord de « faire connaître la marque Sphères », à l’heure où la petite entreprise vient de lancer une agence de communication à destination des marques. « La billetterie et les partenaires doivent permettre de gagner un peu d’argent, mais ce n’est pas l’essentiel de cette première édition, assure-t-il. Je ne l’ai d’ailleurs pas intégré dans le modèle économique du groupe cette année. Mais l’événementiel comptera certainement dans nos projections financières à l’avenir ». En attendant, Sphères travaille sur une levée de fonds de 100 à 120 000 euros pour financer les développements à venir.
Didier Falcand




