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A la Une

Les chaînes de Ouest France et de CMI vont remplacer C8 et NRJ12

Pour une fois, l’Arcom n’a pas fait dans la demi-mesure. Dans sa décision rendue le 24 juillet sur les futures chaînes de la TNT, le régulateur de l’audiovisuel a sanctionné C8 et NRJ12, qui perdront leurs fréquences le 28 février 2025. Un véritable séisme dans le paysage audiovisuel français. Ces dernières ont été attribuées à deux projets de groupe de presse écrite. Le premier (OF TV), mené par le groupe Sipa-Ouest France, sera « une chaîne de la vraie vie et des vrais gens », avait expliqué Maud Lévrier, membre du directoire en charge du pôle transformation, numérique et distribution, lors de son adition, avec l’ambition de « raconter, divertir et partager », en s’appuyant sur tous les formats : l’information, les magazines, le documentaire, le divertissement, la fiction ou le sport.
Le second a été proposé par le groupe CMI France. Comme son nom l’indique, Réels TV se positionne comme une chaîne généraliste visant à « réconcilier les Français avec le réel », selon Olivennes, le président du conseil de surveillance, à travers une grille fondée sur le documentaire, le débat et le divertissement. La chaîne proposera 8760 heures de programmes par an, dont la moitié via des documentaires, le débat et le divertissement se partageant à parts égales le reste du temps d’antenne. Cinq thématiques principales (société, histoire, science, culture et art, et découverte) seront abordées avec une « ambition démocratique, engagée dans les débats de société, en étant avide de les expliquer », a précisé le philosophe Raphaël Enthoven lors de l’audition. + de détails
 
 
C’est parti pour les Jeux olympiques
Après des années de préparation, les Jeux olympiques de Paris 2024 débutent dans une semaine. Médias et marques sont dans les starting-blocks pour profiter de l’événement, même s’ils n’ont pas attendu le mois de juillet pour commencer à en parler. Bien au contraire, certains ont commencé à J-1000 des Jeux, et les derniers mois ont été riches en actualité, comme les Clés de la presse a pu le montrer dans ces colonnes au fil du temps. Sur les deux dernières années, nous avons consacré plus de 300 articles à ce sujet. Numéros spéciaux, hors-séries, guides, verticales numériques et autres émissions spéciales et dispositifs commerciaux se sont multipliés. Voici, sans souci d’exhaustivité, quelques dispositifs et initiatives sélectionnés par la rédaction. + de détails

 
 
Les trois projets d’éditeurs de presse qui postulent à une fréquence de TNT
Ils avaient créé la surprise en mai une déposant une offre pour répondre à l’appel à candidatures pour 15 fréquences de la TNT lancé par l’Arcom. Ils ont présenté officiellement leurs projets en début de semaine. Les groupes Sipa-Ouest France, CMI France et l’Express ont détaillé devant l’Arcom leurs ambitions pour OF TV, Réels TV et l’Express TV, avec l’espoir de décliner leurs marques en télévision grâce à des approches novatrices et solides. Ils sauront, à la fin du mois de juillet, si leur candidature a été retenue. Décryptage. + de détails
 
 
Causette repris par Melody Madar, fondatrice des Eclaireuses
Un mois après avoir été placé en liquidation judiciaire sans poursuite d’activité (cf. les Clés de la presse du 11 juin), le magazine Causette vient d’être repris par Melody Madar, fondatrice des Eclaireuses et de C’est qui le boss, deux médias vendus en 2022 à DC company. « Je vais mettre les ressources nécessaires pour continuer de développer le média, accélérer sa transition digitale et sociale, tout en explorant de nouvelles voies de monétisation », a-t-elle précisé dans un communiqué publié après la sortie de l’information dans l’Informé. Mais il est trop tôt pour détailler plus en profondeur les contours du projet ».
 
 
 
Grazia reviendra en version print en mars 2025
Comme nous l’avions révélé dans les Clés de la presse du 26 mars dernier, Reworld média annonce le lancement d’une nouvelle édition de Grazia en print… en mars 2025. Ce sera « un magazine radicalement pop culture, dédié au style, au lifestyle et aux talents qui font l'époque, pensé comme un objet interactif dans le fond et dans la forme, durable et collectible », précise le groupe dans un communiqué. Le projet a été confié à Céline Perruche, qui avait participé au lancement de Grazia en France en 2009 et qui est revenue sur la marque au poste de « directrice éditoriale at large » avec la mission de « renouer avec ce qui a fait le succès et la singularité de cette marque emblématique en veillant à perpétuer un regard curieux et plein d'esprit sur notre temps ».
 
 
Le Nouvel obs crée de nouveaux formats éditoriaux pour suivre l’actualité du luxe
Quatre mois après sa nouvelle formule et l’affirmation d’un positionnement à la fois news magazine et lifestyle magazine, le Nouvel obs s’apprête à renforcer, à la rentrée de septembre, son traitement du luxe et des tendances avec de nouvelles innovations éditoriales, sur le print comme le numérique. « Cette stratégie s’incarne par une plus grande couverture des changements sociétaux, de nouvelles tendances portées plus régulièrement à la Une, et d’une offre week-end au contenu majoritairement lifestyle sur le digital », explique Fabrice Tassel, ancien de Libération et de GQ, recruté en début d’année comme chef de la rubrique Tendances. Décryptage. + de détails

  
Six mois après sa création, TF1+ conforte les audiences du groupe
Le lancement, début janvier, de sa plateforme de streaming a permis au groupe TF1 de conforter ses audiences. « Elles représentent déjà 19% de notre audience globale sur les 25-49 ans », rappelait le 27 juin Florence Blum, directrice marketing des contenus (antennes et streaming) du groupe, lors de la présentation des grilles de rentrée. « La coexistence de la diffusion traditionnelle en direct et du streaming décuple nos forces », renchérit Ara Aprikian, directeur général adjoint en charge des contenus, qui promet un enrichissement du catalogue (20 000 heures actuellement) dans les mois qui viennent. Explications. + de détails
 
 
 
La publicité digitale maintient une croissance de 14% au premier semestre
La publicité digitale a enregistré au premier semestre une croissance de 14% qui lui permet de franchir pour la première la barre des 5 milliards d’euros (5,019 milliards très exactement), selon le 32ème observatoire de l'e-pub, réalisé par le cabinet Oliver Wyman pour le SRI et l'Udecam. « Le marché est très dynamique, malgré un contexte géopolitique très incertain et malgré un contexte économique difficile pour les ménages », analyse Emmanuel Amiot, partner communication, média et technology chez Oliver Wyman. Il devrait dépasser les 10 milliards d'euros cette année. Il aura alors doublé depuis 2018 ». Mais les médias français ont bien du mal à en profiter, en particulier les éditeurs de presse. Comme l’an dernier, le secteur de l'édition et de l'information, qui regroupe les sites de presse et les grands pure-players d'information, s'affiche en baisse de 2% au premier semestre, à 260 millions d'euros. Un constat alarmant pour Corinne Mregen, la présidente du SRI, qui « est susceptible de remettre en cause le financement des contenus par les éditeurs ». Décryptage. + de détails

 
 
Playbac presse accélère sur le numérique
Playbac presse, éditeur de presse jeunesse, cherche à renforcer sa présence numérique en France et en Europe, en s’appuyant sur l’expertise de l’agence Jellyfish en paid social et search et en marketing digital. L’objectif du groupe est de renforcer la notoriété de ses publications, d’augmenter les abonnements et d’accroître sa part de marché dans le secteur de l'édition jeunesse.

 
 
Libération se met à l’heure de l’été
Libération publiera cet été, du 13 juillet au 25 août, un cahier central estival de huit pages en semaine et de douze pages le week-end. Baptisé Drôle d’été pour une rencontre, il proposera « un retour sur ces moments magiques ou funestes, coups de foudre amoureux, artistiques ou amicaux qui ont bouleversé des vies et fait naître des engagements, des drames, des épopées ou des émotions », explique la rédaction qui se positionne comme « un journal et un site de rencontres ». Ces 36 épisodes racontent les premiers instants de la rencontre entre Mick Jagger et Keith Richards, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, les amoureux de Tournez manège, les comédiens du Splendid... Au programme également des bandes dessinées, les premiers chapitres des meilleurs romans de la rentrée et une pièce de puzzle à collectionner chaque jour, conçu par la dessinatrice du journal (Coco) qu’il suffit d’assembler pour gagner un dessin dédicacé.
 
 
 
Les grands bénéficiaires des aides à la presse
Comme l'an dernier, le ministère de la Culture vient de publier le montant des aides à la presse reçues par les journaux et magazines pour 2023. 809 titres ont ainsi bénéficié de 204,7 millions d’euros d’aides directes, allant de 12,372 millions pour Aujourd’hui en France à… 78 euros pour la Lettre PNP. Ils n’étaient que 446 en 2022, 431 en 2021, et 433 en 2020. « Cette très forte augmentation s’explique par la mise en place de l’aide « papier » et par l’intégration en tant qu’aide directe de la nouvelle aide à l’exemplaire des titres de presse postés, explique-t-on au ministère. A rebours de l’idée souvent véhiculée d’une presse aidée aux mains de grandes fortunes, ce sont de nombreuses entreprises de taille modeste qui bénéficient d’un soutien décisif des pouvoirs publics pour assurer leur pérennité ». L’analyse des chiffres montre malgré tout que les quotidiens, et les groupes à qui ils appartiennent, sont les grands bénéficiaires de cette manne financière. Décryptage. + de détails

 
 
Une nouvelle formule de Notre temps en préparation
Selon nos informations, le groupe Bayard s’apprête à lancer en octobre une nouvelle formule pour Notre temps, l’un de ses magazines phare. L’objectif de la rédaction est de mieux répondre aux attentes de ses lecteurs, afin d’enrayer la forte baisse (-13,71% en 2023) de sa diffusion France payée, qui reste malgré tout au-dessus du seuil des 500 000 exemplaires (504 529 exemplaires).
 
 
 
La diffusion et l’audience des médias boostées par l’actualité
L’actualité politique chargée des derniers jours a permis de booster, de façon spectaculaire, l’audience des sites et des applications d'actualités et d'information généraliste. « La fréquentation des marques numériques d'actualités (152 sont prises en compte, NDLR) a été 48% supérieure le dimanche 30 juin à celle du dimanche 9 juin des élections européennes, et plus de 80% supérieure à un dimanche normal », souligne Jean-Paul Dietsch, le directeur général adjoint de l'ACPM. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, avec 143 millions de visites le 30 juin et encore 117 millions le lendemain, soit un total de 260 millions de visites. Dans ce contexte, France info (38,6 millions de visites) et le Monde (33,4 millions) sont les deux grands vainqueurs du scrutin, loin devant le Figaro (20,1 millions) et BFM TV (19,7 millions), puis Ouest France (17,2 millions), Actu.fr (14,8 millions), le Parisien (10,4 millions) et Ici (8,4 millions). + de détails

 
 
Les contenus de la Croix à nouveau en accès libre du 5 au 9 juillet
A l’occasion du second tour des élections législatives, la Croix annonce une nouvelle opération « Journées en accès libre » du 5 au 9 juillet. « Cette initiative permet à tous de bénéficier des contenus et de la richesse éditoriale du journal pour mieux appréhender et comprendre les enjeux cruciaux de la recomposition politique à venir », explique la direction du journal, en rappelant que « la Croix croit fermement à l'importance de contribuer à un débat public apaisé, misant sur l’intelligence plutôt que sur les passions tristes ».
Mais cette opération a aussi un objectif de conquête de nouvelles audiences. La précédente, menée du 10 au 12 juin suite aux résultats des élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, « a été un succès », reconnaît le groupe Bayard. La Croix a en effet enregistré près de 4000 nouvelles inscriptions, une augmentation de 100% des nouveaux abonnements numériques et une hausse de 57% des pages vues.
 
 
 
 
Bayard jeunesse lance une plateforme numérique pour enfants, sans algorithme ni publicité
Après avoir longtemps tâtonné sur le numérique, Bayard jeunesse accélère sérieusement son développement digital avec le lancement, le 1er juillet, d’une plateforme sécurisée pour les enfants de 3 à 10 ans, sans algorithme ni publicité. Avec des ambitions importantes : « avec nos contenus et notre savoir-faire, cette plateforme des enfants peut aller concurrencer Disney+ ou Netflix », nous explique Héloïse des Monstiers, directrice générale adjointe de Bayard jeunesse. + de détails

 
 
Une nouvelle déclinaison de marque jeunesse pour Science & vie
Reworld média poursuit le développement de l’offre jeunesse de Science & vie (Mon petit Science & vie, Science & vie découvertes, Science & vie junior) avec le lancement, le 3 juillet, de Mon petit Science & vie histoire, un magazine mensuel conçu pour éveiller et intéresser les tout-petits (de 3 à 6 ans) à l’histoire. Ce titre « a pour vocation de faire découvrir aux enfants les grands et les petits moments de l’histoire mondiale, explique le groupe dans un communiqué. Il raconte non seulement des événements marquants de différentes périodes historiques, mais aussi des anecdotes du quotidien de l’époque. Les enfants pourront ainsi découvrir l’origine de nos vêtements, de nos coutumes et des objets que nous utilisons tous les jours ». A l’orée de l’été, la rédaction joue aussi la carte ludique avec des personnages attachants (comme Hector le dinosaure), des histoires drôles, des coloriages, des BD, ou encore une frise historique à collectionner avec des autocollants (4 pages par numéro) pour situer chaque époque.

 
 
La Provence adopte sa charte d’indépendance éditoriale et de déontologie
La Provence a finalisé la charte d’indépendance éditoriale et de déontologie que son nouveau propriétaire, le groupe CMA-CGM, s’était engagé à mettre en place lors du rachat du journal en octobre 2022. Signée par Véronique Saadé, présidente du conseil d’administration, Gabriel d'Harcourt, directeur général du groupe, et les syndicats de journalistes SNJ, CFDT et CFE-CGC, cette charte a pour but de « garantir aux lecteurs que toutes les informations produites par la Provence, quels que soient les supports, sont le reflet d'une couverture de l'actualité vérifiée, impartiale, nuancée et indépendante de tout intérêt politique, économique, culturel ou personnel, et de protéger chaque journaliste de toute forme de pression ». Le document prévoit notamment la création d'un comité d'indépendance éditoriale et de déontologie (CIED), composé de neuf membres, dont trois personnalités extérieures reconnues pour leur indépendance et leur expertise dans le domaine des médias. Le CIED sera chargé de veiller au respect de la charte et de traiter toute demande émanant des journalistes, de la direction de la rédaction, des lecteurs et des actionnaires concernant son application. + de détails
 
 
 
Voici profite de l’été pour se relancer sur le print comme le digital
Prisma média a avancé exceptionnellement la sortie de Voici d’une journée pour lancer le 27 juin la nouvelle formule de l’hebdomadaire people. « Voici est une marque très forte qui avait besoin de se moderniser et de se renouveler », nous explique sa directrice de la rédaction, Marion Alombert. Et quoi de mieux que de le faire juste avant l’été, à une période où les ventes au numéro peuvent grimper de 30 000 à 40 000 exemplaires par rapport au reste de l’année. Car l’ambition de Prisma média est clairement d’enrayer l’érosion de la diffusion France payée, en baisse de 11,87% en 2023, à 171 370 exemplaires. Décryptage. + de détails
 


Reworld média débarque sur le marché de la new romance
Comme nous l’avions annoncé dans les Clés de la presse du 17 mai, Reworld média a lancé le 27 juin New romance magazine, en partenariat avec la maison d'édition Hugo publishing. Avec ce nouveau titre, le groupe cible l'univers féminin des 20-30 ans qui se passionne pour ce phénomène littéraire incontournable, apparu il y a dix ans, marqué par le succès retentissant de Cinquante nuances de Grey, Beautiful Bastard et After (plus de 5 millions d'exemplaires vendus). « Ce magazine est totalement original et dans l'air du temps, estime Stéphane Haitaian, directeur exécutif chez Reworld média. Ce projet, qui fait la part belle à la lecture et aux auteurs, s'adresse à une audience plus jeune que la presse féminine historique, ce qui le rend là aussi unique en son genre ». + de détails
  
 
Dentsu revoit à son tour ses prévisions publicitaires à la hausse
Dans son rapport annuel publié le 26 juin, Dentsu révise à la hausse ses prévisions des dépenses publicitaires en France et dans le monde. « C’est une très bonne nouvelle pour le secteur, expliquent les auteurs de l’étude. Les perspectives de dépenses publicitaires se sont améliorées sur certains des plus grands marchés mondiaux : les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France ». Les dépenses publicitaires mondiales devraient augmenter de 5% en 2024 (contre 3,3% en 2023) et devraient atteindre 754,4 milliards de dollars. Pour la France, la croissance attendue est de 4%, au-dessus des prévisions précédentes (2,4%). « La seconde moitié de 2024 devrait voir une augmentation de 5%, en raison de grands événements tels que les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, qui stimulent les investissements publicitaires et devraient ajouter 200 millions d'euros supplémentaires en dépenses publicitaires », souligne Dentsu. Dans le monde, la croissance est toujours tirée par le numérique. « Les dépenses sur le digital surpassent les attentes précédentes avec une augmentation prévue de 7,4%, soit 59,6% des dépenses mondiales ». Une croissance à deux chiffres est prévue pour le retail média et le social. + de détails
 
 
 
 
Après sa nouvelle formule, Geo mise sur son anniversaire pour soutenir sa relance
Créé en 1979, Geo fête cette année ses 45 ans et célébrera cet anniversaire avec un numéro spécial, programmé le 25 septembre. Six mois après une nouvelle formule particulièrement nouvelle, tant sur la forme que sur le fond, c’est le deuxième acte de la relance du magazine. Pour l’instant, Prisma média est satisfait des premiers résultats, notamment la hausse des ventes au numéro et de l’audience digitale. « Le développement du site Internet, avec son podcast l’Horizon et au-delà, nous a permis d’enregistrer une croissance d’audience de 25% ces derniers mois », assure sa rédactrice en chef, Myrtille Delamarche, qui avait fait du numérique l'une de ses priorités dès son arrivée en novembre 2022. « Nous avons engagé dès mon arrivée une premiumisation de nos contenus », nous avait-elle expliqué en novembre dernier au moment du lancement de la nouvelle formule ». Au fil des mois, le site s'est renforcé, avec une équipe dédiée, sur le traitement de l'actualité géopolitique (y compris sur les conflits comme l'Ukraine ou la guerre entre le Hamas et Israël). Geo a aussi déployé une nouvelle offre vidéo sur les réseaux sociaux, sans hésiter à faire du reportage, qui constitue sa marque de fabrique. « Et nous avons créé une nouvelle offre de podcasts, de décryptage en immersion », ajoutait-elle. + de détails

 
 
Pourquoi la presse est aussi un média de l’attention
Dans sa logique de valorisation de l’audience de la presse, l’ACPM franchit une étape supplémentaire avec une nouvelle étude centrée sur l’attention, qui illustre comment la presse capte et maintient l’attention des lecteurs. « Un élément crucial pour la conversion et la fidélisation », souligne Stéphane Bodier, le directeur général de l’ACPM, qui rappelle l’ensemble des études publiées ces dernières années pour démontrer l’impact et l’efficacité du média dans le cadre du funnel de conversion, sur des thématiques aussi variées que la notoriété, le branding, la confiance, la qualité de l’expérience, la mémorisation ou la performance. + de détails

 
 
La famille Arnault au capital de Webedia
La famille Arnault, via son fonds Aglaé ventures, a acquis une participation minoritaire au capital de Webedia. « Avec ce nouveau partenaire, Webedia a pour ambition de continuer à intégrer les métiers de la production et des médias digitaux dans des modèles verticaux leaders, au niveau mondial, notamment dans le secteur du cinéma, du jeu vidéo ou de la cuisine », précise une source proche de Fimalac, l’actionnaire principal de Webedia. Fimalac avait déjà confirmé à l'AFP en février 2022 être à la recherche de nouveaux partenaires"pour ouvrir le capital de son pôle de médias en ligne, qui a enregistré un chiffre d'affaires de plus de 500 millions d'euros en 2023. Fondé en 2007 et racheté en 2013 par Fimalac qui en contrôle la quasi-totalité du capital, Webedia édite de grands portails thématiques en ligne sur le cinéma (Allociné, The Box Office company), les jeux vidéo (Jeuxvideo.com), l'actu people ou lifestyle (Terrafemina, Dr Good!, Epicurieux), ou encore la cuisine (750g), le voyage et le sport (le 10 sport, Fair play). Webedia inclut également une activité de production audiovisuelle particulièrement présente dans le secteur de l'e-sport, combiné à un puissant réseau d'influenceurs, qui compte notamment les stars du web comme Inoxtag, Just Riadh ou Domingo.
 
 
 
Comment le groupe Centre France se projette à l’horizon 2027
La direction du groupe Centre France a présenté, le 18 juin à ses salariés, son plan stratégique pour les trois prochaines années. Il prévoit à la fois un volet d’économies, via un plan de départs volontaires de 70 personnes sans licenciement contraint, et un volet de développement, autour du digital, de la production audiovisuelle, de l’événementiel et de la formation. Sans actionnaire capable de recapitaliser l’entreprise en cas de coup dur (le groupe est propriété de la fondation Varenne), Centre France est dans l’obligation d’adapter la voilure pour conserver son indépendance éditoriale, industrielle et financière. + de détails
 
 
 
« Dans la vente de Marianne, ni moi ni la rédaction n’avons notre mot à dire »
« Je me sens un peu impuissante. Ni moi ni la rédaction n’avons notre mot à dire. Au début, j’ai fait savoir en interne que je ne souhaitais pas rester, mais la rédaction m’a demandé d’aller négocier des conditions d’indépendance, ce que nous sommes en train de faire ». Invitée le 20 juin du Pressclub de France, Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, est revenue sur le positionnement du news magazine, sur l’actualité politique du moment, sur la nouvelle formule lancée le 21 mars dernier et sur la cession en cours du journal. « Nous allons continuer à faire notre travail en toute indépendance, sans nous soucier de l’actionnaire, comme nous le faisons depuis des années avec Daniel Kretinsky. A partir du moment où Pierre-Edouard Stérin s’engage à ne pas intervenir dans la ligne éditoriale et à maintenir le respect de la charte fondatrice de Marianne, cela me convient. L’indépendance, c’est au jour le jour qu’elle se démontre ». + de détails

 
 
Le marché publicitaire français va dépasser la barre des 20 milliards cette année, selon Magna
Après un premier trimestre plus fort que prévu (+16%), la croissance des investissements publicitaires devrait ralentir au cours des prochains trimestres, mais restera portée par les grands événements sportifs de 2024 et la croissance organique des formats numériques. C’est ce qu’annonce le groupe IPG mediabrands dans son étude de prévisions Magna, en anticipant une croissance de 11,2% cette année, pour atteindre 20,9 milliards d'euros. Les médias traditionnels, de leur côté, devraient enregistrer une hausse de 3,8% (contre 3,5 % dans les précédentes prévisions publiées en décembre 2023). La télévision et la publicité extérieure bénéficieront le plus de l'augmentation de l'activité marketing autour des grands événements sportifs, avec une croissance respective de 4,3% et de 7,2% sur l’année. Les recettes publicitaires de la radio augmenteront de 3,6%, tandis que celles de la presse écrite poursuivront leur érosion à long terme (-0,8 %). Selon Magna, les recettes publicitaires des médias traditionnels atteindront 7,1 milliards d'euros en 2024, soit 34% du total des recettes publicitaires en France.
 
 
 
CMI France va entrer au capital de Bey médias, l’éditeur de l’Opinion et de l’Agefi
Nicolas Beytout, président-fondateur du groupe Bay médias, l’éditeur de l’Opinion et de l’Agefi, a annoncé, le 13 juin, être entré en négociation exclusive avec Daniel Kretinsky, propriétaire de CMI France, pour une ouverture de son capital. « La qualité de son expérience d'actionnaire de médias garantit à l'Opinion et à l'Agefi de pouvoir maintenir leur ligne éditoriale et de poursuivre leur travail de développement de médias de référence », explique-t-il dans un communiqué. L'accord prévoit que CMI France prenne 49% de la holding qui est le premier actionnaire de son groupe, selon le communiqué de Bey Médias. Le montant de cette proposition de rachat de parts n'est pas communiqué. « Cela entre parfaitement dans notre mission qui est de soutenir un journalisme indépendant et rigoureux, au service du pluralisme et de la liberté », ajoute Denis Olivennes, le président de CMI France.
Lancé en mai 2013 par Nicolas Beytout pour défendre une ligne résolument libérale et pro-européenne, l’Opinion est en déficit chronique et avait entamé des négociations pour une refinanciarisation, avec Daniel Kretinsky mais aussi Rodolphe Saadé (CMA-CGM).

 
 
François Claverie succède à Alain Augé à la présidence du SEPM
François Claverie a été élu, le 13 juin, président du conseil d’administration du SEPM pour un mandat de trois ans. Membre du bureau du syndicat depuis des années, le directeur général délégué et vice-président du Point connaît bien les dossiers qu’il devra porter, que ce soit l'effectivité et l’intensification du droit voisin, la régulation des IA génératives, la sauvegarde du système de distribution papier, la défense de la loi de 1881 face aux initiatives potentiellement délétères pour la liberté de la presse, ou l’éducation aux médias. « Ma démarche est animée par une conviction profonde, a-t-il déclaré : face aux multiples menaces pesant sur notre secteur, l'action individuelle de nos entreprises ne suffit plus, seules l'action collective, l'alliance entre éditeurs et la coopération entre familles de presse, ainsi que l'affirmation de notre industrie comme filière culturelle à part entière, nous permettront de protéger notre avenir économique, notre diversité et notre pluralisme afin de jouer pleinement notre rôle au sein de la démocratie française ». + de détails

 
Nice matin met la main sur Bestimage
Le groupe Nice matin a annoncé, la semaine dernière le rachat de l’agence de paparazzi Bestimage, créé par la reine de la presse people, Michèle Marchand. « Notre idée est de créer des contenus propres sur le people sur la Côte d’azur, essentiellement sur le numérique, en réutilisant leur fonds photo », explique son Pdg, Jean-Louis Pelé. Ce fonds regorge de millions de photos et documents depuis les années 1970 et pourrait alimenter des contenus sur les célébrités friandes de la région, notamment en période estivale. Si l’équipe (une dizaine de personnes) est reprise, celle que la presse surnomme Mimi Marchand, réputée avoir été proche des Sarkozy avant de devenir la gardienne de l’image des Macron, va prendre du recul dans le cadre d’une « transition », précise Jean-Louis Pelé à l’AFP. Michèle Marchand a été mise en examen en 2021 et placée sous contrôle judiciaire, notamment pour « subornation de témoin » dans l’enquête sur la rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine à propos de ses accusations de financement libyen de la campagne présidentielle française de Nicolas Sarkozy en 2007.

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Comment Science & vie junior repart à l’offensive

Avec une nouvelle formule print et un nouveau site le 7 février, un hors-série (100 inventions dingues) le 14 février et un nouvel événement (la journée des jeunes inventeurs) le 3 mars, Reworld média a choisi de réinventer Science & vie junior. Depuis sa création le 20 janvier 1989, il y a tout juste 35 ans, cette déclinaison de Science & vie s’est faite une place sur le marché de la presse jeunesse, et a d’ailleurs encore été élu en 2023 comme le meilleur magazine jeunesse par le jury du prix Relay/SEPM. Mais sa diffusion est en forte baisse depuis quelques années. Décryptage. + de détails

 
 
L’audio digital monte en puissance selon l’ACPM
Le marché de l’audio digital continue de se structurer. Selon l’ACPM, qui a publié le 2 février son bilan pour l’année 2023, il confirme sa progression, avec une augmentation de 4% de la durée d’écoute pour les radios digitales (sur une base de 1912 Web radios étudiées) et une hausse de 9% des téléchargements pour les podcasts (sur une base de 842 podcasts, dont 436 nouveaux en 2023). Explications. + de détails

 
 
La Dépêche du midi reprend une brasserie mythique de Toulouse
La Dépêche du midi poursuit sa stratégie de diversification en reprenant, au côté d’Esprit Pergo, restaurateur de renom à Toulouse, la brasserie Bibent, située place du Capitole. Si la préservation des emplois des 43 salariés et la volonté de redonner vie à cette institution emblématique sont à l’origine de cette opération, l’objectif est d’aller plus loin. « Nous voulions faire quelque chose ensemble depuis longtemps et nous avons considéré que la reprise du Bibent était une formidable occasion de réaliser ce projet », expliquent Jean-Nicolas Baylet, directeur général du groupe la Dépêche, et Thomas Fantini, le président d’Esprit Pergo, qui rappellent que c’est dans cet établissement que Jean Jaurès, alors adjoint au maire de Toulouse, venait écrire ses articles pour le journal. 
 
 

Investir donne le coup d’envoi de la célébration de ses 50 ans
Créé le 28 janvier 1974 par des journalistes de la Vie française, Investir a toujours conservé son ADN d’origine de journal d’information et de conseil pour les épargnants et des investisseurs. Le spectre des placements s’est considérablement élargi en 50 ans, mais « nous avons toujours la mission d’analyser une information économique, fiscale et financière, pour aboutir à des conseils pratiques pour les épargnants », nous rappelle François Monnier, directeur de la rédaction d’Investir, mais aussi des autres magazines patrimoniaux et financiers du groupe les Echos-le Parisien (le Journal des finances, Boursier.com et Mieux vivre votre argent).
Pour fêter son 50ème anniversaire, la rédaction a choisi de tirer les enseignements du demi-siècle passé pour se projeter dans l’avenir. « La Bourse s’inscrit dans le temps long, et cet anniversaire est l’occasion de le démontrer », poursuit-il. Pendant toute l’année, Investir proposera, tous les premiers samedis de chaque mois, un dossier spécial sur une thématique majeur du secteur : pourquoi la Bourse aime les belles histoires, la Bourse face à l’adversité, l’assurance-vie, le marché immobilier, la retraite, les enjeux responsables et environnementaux. Le dispositif commence le février avec les unes emblématiques du journal, une reprise de l’interview de Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances, paru dans le premier numéro, et un entretien avec Stéphane Boujnah, le Pdg d’Euronext. « Car c’est en regardant dans le rétroviseur que l’on peut se projeter », estime François Monnier, qui promet aussi des rencontres physiques avec les lecteurs du journal et la communauté financière. Cet anniversaire est aussi l’occasion de faire repartir à la hausse la diffusion France payée d’Investir après deux années de stagnation (64 475 exemplaires sur la période 2022-2023, mais 60 204 exemplaires en 2019).

 
 
Gala promet un nouveau projet pour le 21 mars
Le nouveau Gala sortira dans les kiosques le 21 mars, tout juste quatre mois après son rachat à Prisma média par le groupe Figaro. « Ce n’est pas une nouvelle formule, mais un nouveau projet, un nouveau format », a assuré Matthias Gurtler, son directeur de la rédaction, le 31 janvier, à l’occasion d’une présentation au marché publicitaire. « Gala est une marque de l’émotion, dans le cœur des Français, qui a beaucoup de points communs avec le Figaro, estime de son côté Aurore Domont, la présidente de la régie, Media.figaro. Elle complète parfaitement notre offre à destination des femmes, avec Madame Figaro, le Journal des femmes et Mad ». Explications. + de détails

 
 
Le Monde étoffe son dispositif éditorial pour les JO
A quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques, le Monde, qui couvre depuis un an l’actualité des sports, les qualifications, la préparation de la cérémonie d’ouverture, la billetterie et les questions qui se posent sur le budget, la sécurité et l’empreinte écologique des JO de Paris 2024, renforce son dispositif éditorial sur tous ses supports. « Vidéos, pages et cahiers spéciaux, lives, infographies, correspondants internationaux : une équipe de 80 journalistes de la rédaction du Monde est mobilisée pour faire vivre et décrypter l’événement », explique son directeur, Jérôme Fenoglio. Une couverture également accessible en anglais sur le site et l’application le Monde in english et dans la rubrique Paris Olympics 2024.
Pour aller plus loin, la double page d’articles et d’enquêtes, auparavant publiée chaque mois, devient hebdomadaire. De même, de plus en plus d’articles dédiés, des lives et des tchats sont accessibles sur le site du Monde et dans la rubrique Jeux olympiques de Paris 2024. De son côté, M le magazine du Monde proposera aussi des enquêtes et portraits à partir du printemps 2024. La rédaction du Monde suivra aussi l’arrivée de la flamme olympique à Marseille avec une couverture particulière. Puis, à partir du daté du 25 juillet, le quotidien publiera chaque jour un cahier spécial de huit pages tout au long de la compétition. Enfin les Jeux paralympiques feront également l’objet d’une couverture et d’une pagination exceptionnelles.

 
 
Ouest France profite des Jeux olympiques pour tester un nouveau format éditorial
Ouest France a publié, le 31 janvier, un nouveau magazine 100% numérique et 100% dédié aux Jeux olympiques et paralympiques. Baptisé l’Edition des jeux, ce nouveau titre vient compléter le dispositif éditorial du journal pour les JO de Paris 2024, déjà décliné dans le quotidien papier et les supports numériques de la marque. « Ce nouveau magazine a la double vocation d’offrir quelque chose de nouveau à nos abonnés et d’aller chercher de nouveaux lecteurs », nous explique Edouard Reis Carona, rédacteur en chef de Ouest France en charge de l’innovation. Décryptage. + de détails

 

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