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L’utilité du journalisme est toujours bien perçue par les Français

Comme chaque année depuis huit ans, les Assises internationales du journalisme de Tours ont ouvert, le 25 mars, avec la présentation des résultats du baromètre Viavoice/les Assises sur l’utilité du journalisme. L’occasion de confirmer que celle-ci est toujours bien perçue par les Français, même si plusieurs de ses indicateurs sont en baisse. Cette année, le baromètre s’intéresse aussi au rapport des Français avec le sport et le journalisme sportif, thème principal de cette 17ème édition, JO de Paris 2024 oblige. Mais « nous ne relâchons rien sur nos fondamentaux », tient à préciser Jérôme Bouvier, le président de Journalisme et citoyenneté, l’organisateur des Assises, que ce soit l’éducation aux médias et à l’information, la responsabilité médiatique face à l’urgence écologique, la formation des professionnels de demain, la recherche, l’adaptation aux révolutions technologiques, l’éthique et la déontologie. Sans oublier les prix, le baromètre social des Assises, un point sur les Etats généraux de l’information, ou encore le salon du livre du journalisme, le samedi. + de détails

 
 
Bauer média France lance deux WebTV pour conquérir et fidéliser ses abonnés
Fort d’un portefeuille de 500 000 abonnés à ses marques Maxi et Télécâble sat hebdo, Bauer média France a lancé, le 21 mars, deux WebTV (Maxi.tv et Télécâblesat.TV), des plateformes de vidéo à la demande qui proposent une variété de contenus conçus pour enrichir le quotidien de ses abonnés. « Pour nous, l’enjeu est clairement d’améliorer la fidélité et l’engagement », nous explique Marc Lemius, directeur général adjoint du groupe en charge du marketing client et de la diffusion. + de détails

 
 
 
Retour au calme temporaire à la Provence après cinq jours de drame
« La direction de la Provence est satisfaite d’annoncer un accord avec Aurélien Viers, directeur de la rédaction. Aux termes de cet accord, celui-ci sera bien à son poste ce lundi. Le retrait de la mise à pied d’Aurélien Viers a été décidé après une réunion de travail avec Gabriel d’Harcourt, directeur général ». C’est par un communiqué publié le dimanche 24 mars que la direction de la Provence a cherché à reprendre la main dans un drame débuté trois jours plus tôt par une couverture controversée. « Il est parti et nous, on est toujours là... », titrait jeudi le quotidien marseillais, en reprenant les mots d'un habitant de Marseille, au-dessus d’une photo montrant deux personnes, de dos, regardant passer des policiers en patrouille, 48 heures après la visite surprise du président, pour une opération « place nette XXL », contre le narcotrafic. Mise à pied du directeur de la rédaction, excuses publiques… le moteur médiatique s’est emballé, entraînant trois jours de grève et de non-parution (elle reprend normalement aujourd’hui, 26 mars), juste au moment où le propriétaire de la Provence, Rodolphe Saadé, promettait aux salariés d’Altice média, qu’il s’apprête à racheter, qu’il n’interviendrait jamais dans les contenus.
A n’en pas douter, le psychodrame va laisser des traces, et il faudra du temps pour retrouver de la confiance. L’adoption prochaine d’une carte d’indépendance pourrait y contribuer : « au terme d'une discussion constructive engagée depuis plusieurs mois par la direction du journal, de la rédaction et les syndicats représentatifs de celle-ci, la charte d’indépendance éditoriale et de déontologie de la Provence sera promulguée d'ici le 15 avril », promet la direction dans son communiqué. 
 
 
 
Reworld média lance la marque Icon en print et social en France
Référence de la presse masculine mode et luxe en Italie, Icon débarque en France, le 22 mars, avec beaucoup d’ambition. Destiné à une cible masculine CSP+ de 30 à 45 ans, le magazine de 252 pages traite bien sûr de mode et beauté, « mais il aborde toutes les thématiques lifestyle avec une approche très avant-gardiste, nous explique Stéphane Haitaian, directeur exécutif chez Reworld média, que ce soit la culture, le design, le sport, la gastronomie ou les sujets de société. Il s’adresse à un public masculin curieux et éclectique en quête d’inspiration et de découvertes ». + de détails

 


Un nouveau Gala à la sauce Figaro
Quatre mois après la finalisation de son rachat par le groupe Figaro, Gala inaugure une nouvelle phase de son développement avec un emménagement dans de nouveaux locaux parisiens (avec la direction et les services transverses du Figaro) et, surtout, le lancement, le 21 mars, d’un nouveau Gala marqué par une nouvelle maquette, un nouveau sommaire et une place renforcée de la photo. « L’ADN de la marque ne change pas, explique son directeur de la rédaction, Matthias Gurtler. Gala reste centré sur les people, le Gotha, la mode, la beauté et le lifestyle, mais nous cherchons un nouvel équilibre entre les rubriques actualités-mode-beauté, des rencontres intimistes avec les célébrités, des pages d’actualités, des reportages photo en immersion et des sagas mode et beauté ». Décryptage. + de détails

 
 
« Cette relance de Marianne est un pari, mais il est possible de regagner la confiance des Français »
Réduction drastique de sa pagination pour se concentrer sur l’information essentielle, passage au Web first, baisse du prix de vente, abandon du chemin de fer classique par rubrique pour un choix de transversalité, Marianne a lancé, le 21 mars, une nouvelle formule radicalement différente, même si l’ADN du journal, centré sur l’engagement en faveur d’un certain nombre de convictions, comme l’éducation, la souveraineté ou l’environnement, ne change pas. « Je suis persuadée de la presse peut regagner la confiance des Français, et que cette nouvelle formule va nous permettre de séduire davantage de lecteurs pour augmenter notre diffusion (128 898 exemplaires en 2023, en baisse de 1,33% par rapport à 2022, NDLR) de façon significative », nous explique Natacha Polony, la directrice de la rédaction. Entretien. + de détails

 
 
Droits voisins : Google encore sanctionné d’une amende de 250 millions d’euros
L’Autorité de la concurrence a rendu son verdict. Google est une nouvelle fois sanctionné d’une amende de 250 millions d’euros pour « ne pas avoir respecté quatre de ses sept engagements » pris en juin 2022, ce qui avait mis fin à un long contentieux. Ces droits voisins du droit d'auteur ont été institués pour les plateformes numériques en 2019 par une directive européenne. Ils permettent aux journaux, magazines ou agences de presse de se faire rémunérer lorsque leurs contenus sont réutilisés sur internet par les géants comme Google, dont le moteur de recherche affiche des extraits de presse dans ses pages de résultats. L'Autorité estime notamment que Google n'a pas négocié « de bonne foi sur la base de critères transparents » avec des éditeurs de presse pour évaluer leur rémunération au titre de ces droits. De son côté, la plateforme rappelle avoir signé un accord avec l'organisme de gestion collective DVP et deux accords-cadres, l’un avec l'Alliance pour la presse d'information générale (Apig, qui regroupe près de 300 titres de presse quotidienne nationale, régionale et locale) et un autre avec le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM, qui représente 80 éditeurs pour plus de 400 titres). Selon Google, le montant de l'amende est disproportionné au regard des manquements relevés, et déplore que « ses efforts n’ont pas été suffisamment pris en compte ».
 
 
 
 
9 initiatives à suivre lors de cette Semaine de la presse et des médias dans l'école
Comme chaque année, la 35e édition de la Semaine de la presse et des médias dans l'école, qui se déroule toute la semaine, a pour objectif d’accompagner les élèves, de la maternelle au lycée, à comprendre et décrypter l’univers des médias, apprendre à vérifier les sources et l’information, développer leur goût pour l’actualité et se forger leur identité de citoyen. Le thème abordé sera de nouveau « L'info sur tous les fronts ». « Ce thème sonne toujours comme une évidence dans le contexte actuel, souligne-t-on au Clemi. Comprendre comment se fabrique l'information s'avère en effet crucial pour que les élèves puissent exercer leur esprit critique face aux flux informationnels auxquels ils sont soumis ». Traditionnellement, les médias se mobilisent à cette occasion pour partir à la rencontre des jeunes et leur faire connaître les coulisses du métier de journaliste. Voici une poignée d’initiatives sélectionnées par la rédaction des Clés de la presse, à Nice matin, l’AFP, TF1, le Monde, le Parisien, Altice média, Bayard, France info, les sociétés de l’audiovisuel public ou encore Gulli et M6. + de détails

 
 
Innovations éditoriales de printemps
Les amateurs de news magazines et d’hebdos d’actualités vont devoir réviser leurs classiques. Le 21 mars, l’Obs, Marianne et Gala se lancent au même moment dans une refonte éditoriale profonde. Le magazine du groupe le Monde en profite même pour changer de nom : après le Nouvel observateur, devenu l’Obs il y a tout juste dix ans, voici le Nouvel obs. De son côté, Marianne joue la carte de la qualité, plus que la quantité, avec une réduction de pagination et « un journal mieux hiérarchisé et concentré sur l’essentiel stratégique pour saisir pleinement les enjeux d’un monde devenu illisible ». Quant à Gala, il profite de son intégration au sein du groupe Figaro pour être totalement repensé, même s’il conserve l'ADN de la marque. + de détails

 
 
Avec les chaînes d’Altice média, CMA-CGM devient un poids lourd des médias
Rodolphe Saadé, patron du groupe CMA-CGM, n’aura pas mis longtemps à devenir un acteur majeur des médias. Après la reprise de la Provence et de la Tribune, il vient d’entrer en négociations exclusives avec Altice France pour la reprise d’Altice média, propriétaire de BFM TV, de ses dix déclinaisons régionales, mais aussi de la station de radio RMC et des chaînes RMC découverte et BFM business, ainsi que de la plateforme de streaming RMC BFM play, pour un montant total en numéraire de 1,55 milliard d’euros. Si l’opération se réalise normalement d’ici à l’été, son activité média va passer de 61 millions d’euros en 2023 (qui ne tient pas compte de ses participations dans Brut et le groupe M6) à 423 millions d’euros, puisqu’Altice média a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 362 millions d’euros et un Ebitda de 112 millions d’euros. De son côté, Patrick Drahi va pouvoir alléger une dette de près de 60 milliards d’euros.

 
Selon nos informations, Albin Serviant se concentre sur Têtu et Opéra magazine
Après avoir longtemps espéré proposer un plan de continuation pour l’ensemble de ses activités (autour des marques Têtu, Ideat, The good life, Opéra magazine et Dim Dam Dom), Albin Serviant, CEO et cofondateur du groupe i-o média, jette l’éponge. Le 27 mars, devant le juge du tribunal de commerce de Paris, il se positionnera seulement sur la reprise de Têtu et Opéra magazine, pas sur les autres titres. « Je n’ai pas réuni un financement suffisant pour assurer la pérennité de l’ensemble du groupe, nous révèle-t-il. Et je ne veux pas me retrouver dans la même situation que l’an dernier ». Il faut dire que la diversification d’Ideat et The good life, dont les modèles économiques sont centrés sur la diffusion et la publicité, demande beaucoup de temps et d’investissements. Or la conjoncture ne lui en donne pas. Là où ces deux titres avaient déjà en portefeuille chaque année, au mois de mars, 60 à 70% du chiffre d’affaires publicitaire de l’année, ils n’en sont qu’à 30% cette année.
La voie est donc libre pour les autres prétendants qui ont déposé une offre de reprise : Prisma média (pour The good life et Ideat), Heroes média (juste The good life) ou Bleu petrol (pour l’ensemble des activités du groupe).

 
 
Les priorités de Carine Fouteau, qui succède à Edwy Plenel à la présidence de Mediapart
Le passage de témoin entre les quatre fondateurs de Mediapart et une nouvelle génération de managers est achevée. Après François Bonnet, Laurent Mauduit et Marie-Hélène Smiejan, Edwy Plenel quitte à son tour la présidence du pure-player d’information (et la direction de la publication), où lui succède Carine Fouteau, qui a participé au lancement du journal il y a seize ans et en a été codirectrice éditoriale de 2018 à 2023. « C’est le fruit d’un processus collectif qui a duré deux ans, explique Edwy Plenel. Son nom s’est imposé largement ». Elle a d’ailleurs été élue par le conseil d’administration par neuf voix sur neuf. + de détails

 
 
Le marché publicitaire en croissance, sauf pour les médias traditionnels
Les recettes publicitaires nettes de l’ensemble des médias ont progressé de 3,4% l’an dernier par rapport à 2022 (et de 14,1% par rapport à 2019), à 17,317 milliards d’euros, selon le bilan du Baromètre unifié du marché publicitaire (Bump) présenté le 14 mars par l'Irep, France pub et Kantar. « Une belle performance après un premier semestre difficile », estime Christine Robert, directrice déléguée de l'Irep. Mais celle-ci doit être relativisée puisque le périmètre des cinq médias (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure incluant les recettes digitales des médias) s’affiche, lui, en léger recul de 0,7%, à 7,220 milliards d’euros, et est loin d’avoir retrouvé ses niveaux d’avant-crise (-4,8% par rapport à 2019). La presse et la télévision baissent respectivement de 2,7 et 3% par rapport à 2022. + de détails 
 
 

Rolf Heinz de retour dans la presse française, à l’Equipe
Ancien patron de Prisma média de 2009 à 2021, Rolf Heinz fait son retour dans la presse en France. Il deviendra officiellement directeur général du groupe l’Equipe le 1er juin prochain, juste avant l’Euro de football (qui a lieu en Allemagne) et les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Sa feuille de route, selon un communiqué du groupe Amaury, est de « développer l’ensemble des activités et des marques médias du groupe l’Equipe sur tous les supports, tant en termes de contenus, que d’innovations technologiques et d’expérience client ». Il s’occupera aussi de « la stratégie de croissance et de diversification de l’entreprise à horizon 2030 ».
 
 

Edwy Plenel tire sa révérence
Edwy Plenel a annoncé le mois dernier qu'il allait quitter le 14 mars la présidence de Mediapart, média d'investigation qu'il a cofondé il y a seize ans. L’identité de son successeur n’a toujours pas filtré, même si les noms de Fabrice Arfi (coresponsable du pôle enquêtes) ou de Cécile Sourd (directrice générale) circulent. En attendant de connaître l’heureux élu, Médiapart publie le podcast Edwy Plenel - Une vie d'enquêtes, dans laquel il livre les secrets de fabrication de dix enquêtes mythiques, qu’il a écrites ou supervisées, au journal le Monde puis à Mediapart. Le premier épisode est disponible en accès libre.

 
 
Les activités numériques assurent un tiers du chiffre d’affaires de Prisma média
Lancement de Harper’s bazaar, de Mortelle Adèle le mag et des Clés de mon énergie, rachat de Milk et Côté maison dans le print, reprise des pure-players digitaux du pôle M6 digital services, cession de Gala au Figaro… Le moins que l’on puisse dire, c’est que Prisma média a eu une activité dense en 2023. Pourtant, son chiffre d’affaires est resté à peu près stable, à 309 millions d’euros ou, plus exactement, en baisse de 3,4% par rapport à 2022 « en raison d’une base de comparaison défavorable qui intégrait des éléments non récurrents et de l’impact de la cession de Gala à la suite du rapprochement entre Vivendi et Lagardère et des remèdes proposés à la Commission européenne », précise le groupe Vivendi. Le résultat d’exploitation suit la même évolution, avec un Ebitda de 28 millions d'euros, en baisse de 3 millions d’euros par rapport à 2022. « Il est impacté par la cession du magazine Gala et les coûts des matières premières restent élevés, en particulier la hausse des prix du papier », nuance Vivendi.
Fidèle à sa stratégie, Prisma média cherche à accélérer le développement de ses activités numériques, qui représentent déjà un tiers de son chiffre d’affaires. De leur côté, les activités digitales d’affiliation (e-commerce) et les revenus publicitaires sur les réseaux sociaux ont progressé en 2023 de plus de 30%. Enfin le groupe a lancé en septembre dernier la plateforme Passpresse qui propose plus de 200 titres et permet aux lecteurs d’accéder à des contenus qui ne sont pas disponibles dans d'autres kiosques numériques, notamment les abonnés de Canal+, synergies obligent.

 
 
Comment le sport influence l’évolution de la société
Le sport ne se limite pas à une simple activité physique. Il incarne des valeurs profondes et crée des traditions, des récits collectifs qui façonnent parfois des identités régionales ou nationales. Il peut être considéré comme un élément à part entière de la culture d’une société, influençant les relations intersociales et les valeurs collectives. Telles sont les conclusions d’une étude (les Pouvoirs su sport) dont Amaury média a présenté les résultats le 7 mars, à l’orée d’une année 2024 placée sous le signe du sport. « Avec cette étude, nous mesurons l’influence du sport sur la société, son impact sur les individus et sa perception du sport à long terme », souligne Kévin Benharrats, le directeur général d’Amaury média. Cette étude a aussi permis d’identifier cinq cultures différentes du sport, « qui représentent des opportunités pour les différents marchés du sport », ajoute-t-il. Décryptage. + de détails
 
 
 
La Revue dessinée dans le giron des Editions Casterman
Les Editions Casterman, filiale du groupe Madrigall, numéro trois français de l'édition (Gallimard, Flammarion, POL, Minuit, etc.), ont annoncé, le 6 mars, la reprise de la Revue dessinée, éditeur spécialisé dans le journalisme en bande dessinée. La Revue dessinée est née sous forme de trimestriel en 2013, avec déjà à l'époque comme investisseur Futoropolis, une autre maison de BD de Madrigall. Et Topo est un bimestriel lancé en 2016 à destination des adolescents. « Notre maison intègre à ses équipes les rédactions de ces deux revues, précise Casterman dans un communiqué. Ensemble, elles poursuivront leur activité pour publier des ouvrages fidèles à l'exigence éditoriale de Casterman et l'expertise journalistique de la Revue dessinée », a indiqué Casterman. Les termes financiers de l'opération n'ont pas été divulgués, ainsi que la répartition du capital avant ce rachat.

 
 
Le groupe Sud ouest envisage 118 suppressions de postes
L’annonce, le 5 mars, par la direction du groupe Sud ouest, lors d’un CSE extraordinaire, d’un projet de réorganisation prévoyant « la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi concernant 118 postes à la Sapeso (société éditrice du quotidien, NDLR) », a fait l’effet d’une bombe… et entraîné un mouvement de grève dès le lendemain. « En 2022 et en 2023, le groupe a souffert de l'accélération de la baisse des revenus liés à la vente de journaux papier ainsi que de la hausse historique des coûts des matières premières et de l'énergie », souligne Sud ouest dans un communiqué. Pour faire face à ces difficultés, le groupe a mis en place une série de mesures d'économies, en particulier une réduction du format de ses journaux (cf. les Clés de la presse du 20 février dernier), mais « les économies sont insuffisantes pour compenser la baisse des revenus liés aux journaux papier, et le groupe est aujourd'hui amené à réduire les effectifs de la Sapeso ». Dans un premier temps, l’objectif serait de privilégier un plan de départs volontaires dans tous les services de l’entreprise, de la rédaction à l’imprimerie en passant par la régie, mais vingt-cinq postes de journalistes seraient menacés, selon le Syndicat national des journalistes (SNJ). Cette réorganisation doit permettre de « retrouver une rentabilité pérenne », assure la direction du groupe qui va par ailleurs « continuer d'accompagner et soutenir vivement ses activités de diversification, toutes en fort développement : le digital, l'audiovisuel, l'événementiel, les verticales thématiques et l'agence de stratégie de marque Eliette ».

 
 
La diffusion des quotidiens nationaux stable en janvier
Après avoir encore progressé (+2,76%) en 2023, la diffusion France payée de la presse quotidienne s’est stabilisée en janvier (-0,1%, à 1,83 million d’exemplaires). Selon l’ACPM, tous les titres sont touchés par ce ralentissement de la croissance, la plus forte progression étant inférieure à 1% : il s’agit en l’occurrence des Echos (+0,99%, à 140 385 exemplaires), devant le Figaro (+0,89%, à 351 241 exemplaires), le Monde (+0,52%, à 493 496 exemplaires) et Libération (+0,05%, à 100 224 exemplaires). De leur côté, la Croix (-1,03%, à 83 063 exemplaires) et l’Equipe (-3,47%, à 211 848 exemplaires) affichent une diffusion en recul, ainsi que Ouest-France (-2,71%, à 596 541 exemplaires) et le Parisien (-1,25%, à 196 108 exemplaires).
En revanche, la fréquentation digitale des sites et des applications des quotidiens nationaux progresse de 6,97%, la palme de la croissance revenant à Libération et la Croix en hausse 73,74% et 54,25%.
 
 
Le Journal des entreprises se positionne comme une plateforme d’intelligence économique
Le Journal des entreprises a lancé, la semaine dernière, une nouvelle version augmentée de son site Internet (www.lejournaldesentreprises.com). L’architecture de la base de données a été entièrement repensée, en intégrant des technologies d'intelligence artificielle d’analyse sémantique afin de permettre une indexation automatisée des contenus produits par la rédaction, et en enrichissant l’ensemble de données financières et juridiques externes pour en faire une vraie plateforme d’intelligence économique. Dans la foulée, le magazine mensuel papier fera l’objet, le 12 mars, d’un lifting graphique, notamment via une refonte de la couverture destinée à mieux mettre en valeur les femmes et les hommes qui incarnent l’économie des régions, et sera enrichi avec de nouvelles rubriques. Entretien avec Bruno Dussourt, à la fois directeur général et directeur de la publication. + de détails

 
 
Les innovations 2024 de Sphères magazine
Les lecteurs assidus de Sphères magazine ont découvert, avec le dernier numéro sorti le 1er mars, une nouvelle maquette. « Notre volonté est de faire un produit toujours plus premium, avec une maquette plus pop, imaginée par une jeune directrice artistique, Elyse Delahaie », nous explique le fondateur du magazine, Lucas Bidault. Cette dernière sera également à la manœuvre, dans quelques semaines, sur le relooking de Sphères régions, lancé en octobre 2022 sur le créneau des communautés régionales, qui sera par ailleurs réorienté sur les communautés urbaines. Après les Basques ou les Auvergnats, le magazine s’intéressera en juin à Marseille, avec l’humoriste Redouane Bougheraba en couverture, puis à Lyon au deuxième semestre. Dans la même veine d’exploration des petites communautés, « nous allons lancer cette année notre premier hors-série, qui sera consacré aux chauves avec, notamment, une rencontre entre Eric Judor et Aymeric Lompret », nous révèle Lucas Bidault, qui veut imposer la marque Sphères « comme la plateforme incontournable des petites communautés ». + de détails
 
 

Une nouvelle année de croissance pour le Figaro
Le groupe Figaro a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 555 millions d’euros, en hausse de 6,5% par rapport à 2022, hors TV mag (qui a cessé de paraître fin 2022 suite au lancement de Diverto par les éditeurs de presse quotidienne régionale) et Gala (racheté auprès de Prisma média en novembre dernier). La rentabilité, elle, a reculé en un an, avec un Ebitda de 40 millions d’euros et un résultat d’exploitation de 21 millions d’euros, « en raison des 10 millions d’euros d’investissements réalisés dans l’audiovisuel, le déploiement en régions, notre déménagement et l’adoption d’un nouveau système éditorial et d’un nouveau CRM, explique Marc Feuillée, le directeur général du groupe. Mais cette politique d’investissements va nous nous permettre de renforcer notre position de leader sur nos marchés ». Explications. + de détails

 
 
Après l’Obs, le Nouvel obs
Pour son 60ème anniversaire, qu’il fêtera officiellement en novembre prochain, l’Obs s’offre une grande transformation de ses contenus, avec une nouvelle version de son site et une nouvelle formule du magazine papier le 21 mars prochain. Cette relance se traduit par un changement de titre : après le Nouvel observateur, devenu l’Obs il y a tout juste dix ans, voici le Nouvel obs. Un an et demi de préparation aura été nécessaire pour parvenir à ce que Cécile Prieur, directrice de la rédaction, appelle « une étape majeure pour le développement de notre offre éditoriale ». L’Obs ne change pas fondamentalement de positionnement, il reste « un magazine d’actualité qui a toujours défendu des valeurs humanistes, universalistes, féministes et écologistes ». Mais il approfondit sa formule éditoriale pour répondre aux attentes des lecteurs d’aujourd’hui en s’affirmant « autant un life mag qu’un news mag », avec une première partie consacrée à l’analyse de l’actualité nationale et internationale, aux reportages, à l’enquête, et une seconde orientée vers les idées, la culture et les tendances. + de détails

 
 
Lagardère s’apprête à céder Paris match à LVMH
La surprise a été totale. Le groupe Lagardère a profité de la présentation de ses résultats annuels 2023 pour annoncer l’entrée en discussions exclusives avec le groupe LVMH (propriétaire du groupe les Echos-le Parisien) pour la cession de Paris match. Dans l’esprit des observateurs, le news magazine devait rejoindre à terme, ou se rapprocher, de Prisma média, filiale de Vivendi, qui avait justement cédé Gala au Figaro en fin d’année dernière pour obtenir l’accord de l’autorité de la concurrence européenne pour le rachat du groupe Lagardère par Vivendi, celle-ci estimant un risque de monopole avec Gala et Paris match dans le même groupe. Finalement, si la cession de Paris match est conclue avec LVMH, le groupe ne possèdera ni l’un ni l’autre.
Il est vrai que l’activité presse de Lagardère n’est plus très florissante et s’affiche encore en repli de 9,4% à cause « d’une moindre diffusion, aussi bien en points de vente qu’en matière d’abonnements, précise le groupe. Les licences internationales Elle sont globalement stables par rapport à 2022 ». Et ce n’est guère mieux pour la radio (Europe 1, Europe 2, RFM) dont l’activité est en baisse de 8,3% « en raison du recul des niveaux d’audience du pôle radio malgré le début du retournement de celles d’Europe 1 ». Au total, les activités médias (presse avec Paris match et le Journal du dimanche, radio et live entertainment) ont enregsitré en 2023 un chiffre d’affaires de 254 millions d’euros, stable en données publiées et en recul de 3,3% en données comparables. L’écart entre les données publiées et comparables s’explique par un effet de périmètre de 9 millions d’euros, principalement lié à l’acquisition d’Euterpe promotion par Lagardère live entertainment. Le résultat opérationnel, lui, affiche une perte de 26 millions d’euros, « en raison des activités radio et presse ainsi que de la hausse des coûts de financement spécifiques à taux variable pour les cessions de créances commerciales ».

 
 
Ouest-France étoffe son pôle magazine avec une prise de participation au capital de Lire
Après avoir commencé à collaborer depuis deux ans avec la diffusion quotidienne, sur le site de Ouest France, d’articles écrits par les journalistes de la rédaction de Lire magazine, une nouvelle étape est franchie avec une prise de participation de 35% de Latitude magazine, filiale de Ouest France, au capital de la société EMC2, éditrice de Lire magazine. « C’est une belle opportunité de stimuler la passion de la lecture et de consolider notre engagement envers la culture, assure Olivier Porte, membre du directoire de Ouest-France. Cela répond à notre volonté de faire vivre sur notre plateforme des communautés de passionnés, alignés sur nos valeurs. Nous avons réussi à réunir des amoureux de la voile avec Voiles et voiliers, des amoureux de la cuisine bretonne avec Bretons en cuisine. Nous sommes heureux de rassembler des amoureux de la littérature avec Lire magazine ». Jean-Jacques Augier et Stéphane Chabenat, qui ont repris en 2017 le magazine Lire puis ont fusionné ce titre avec le Magazine littéraire, restent majoritaires.
 
 
 
Heroes média lance les chantiers publicitaires et digitaux de Public et VSD
Après avoir exploré ces derniers mois la piste d’une régie interne pour VSD et Public, le groupe Heroes média a coupé la poire en deux. La commercialisation des espaces print sera confiée, à partir du 1er mars, à la régie Ketil média, qui travaille déjà notamment pour Télé Z, Philosophie magazine, Zepros, Capital finance, Arte, de Radio Classique ou Autoroute info. La publicité digitale, elle, est assurée en interne par Heroes digital, une structure ad-hoc, opérationnelle sur l’ensemble des marques du groupe, dirigée par Jean-Marc Yildiz, directeur digital. « Ketil média connait ce type de titres et l’univers des agences et des annonceurs, nous explique Philippe Abreu, le président d’Heroes média. C’est la meilleure solution pour travailler sur la puissance de nos deux marques ». La publicité représente aujourd’hui 15% de leur chiffre d’affaires. « On se doit de se maintenir, ou de progresser ».
Parallèlement, le groupe va s’attaquer au développement digital de Public et VSD. « Sur le print, il n’y a pas de rupture pour Public, nous sommes dans la continuité. L’intégration de la rédaction s’est faite de façon naturelle ». En revanche, la migration du site s’annonce plus complexe. « Nous allons changer l’interface du site et l’application avant la fin du deuxième trimestre, nous annonce Philippe Abreu. Et nous allons profiter de l’expertise et de la puissance digitale de Public (9,2 millions de lecteurs, pour une diffusion France payée 2023 de 86 598 exemplaires) pour développer la partie Internet de VSD, où l’on va augmenter le nombre d’articles ».

 
 
L’hebdo Option finance devient 100% digital
Option finance accélère sa digitalisation en abandonnant la parution papier pour son hebdomadaire, qui devient 100% digital, avec une approche résolument Web first. Avec ce nouvel écosystème, la rédaction propose désormais tous les jours un article de fond et des actualités sociétés et marchés sur son site (Optionfinance.fr), complétés par les newsletters La Matinale et @18h qui décryptent les tendances de la finance et les grands mouvements du marché. Toutes les semaines, l’hebdomadaire Option finance « livre à ses abonnés les informations et les réflexions nécessaires à la conduite de leur métier, explique Jean-Guillaume d’Ornano, le directeur des publications. Il reste publié dans son intégralité chaque lundi et est envoyé sous la forme d’une newsletter spécifique où figureront les rubriques habituelles du magazine ainsi que ses articles d’actualités ». Quant aux newsletters hebdomadaires (Funds weekly publiée tous les jeudis sur les métiers de la gestion privée, et Option droit & affaires, publiée tous les mercredis à destination des avocats et des directeurs juridiques), elles seront enrichies. + de détails

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Comment Science & vie junior repart à l’offensive

Avec une nouvelle formule print et un nouveau site le 7 février, un hors-série (100 inventions dingues) le 14 février et un nouvel événement (la journée des jeunes inventeurs) le 3 mars, Reworld média a choisi de réinventer Science & vie junior. Depuis sa création le 20 janvier 1989, il y a tout juste 35 ans, cette déclinaison de Science & vie s’est faite une place sur le marché de la presse jeunesse, et a d’ailleurs encore été élu en 2023 comme le meilleur magazine jeunesse par le jury du prix Relay/SEPM. Mais sa diffusion est en forte baisse depuis quelques années. Décryptage. + de détails

 
 
L’audio digital monte en puissance selon l’ACPM
Le marché de l’audio digital continue de se structurer. Selon l’ACPM, qui a publié le 2 février son bilan pour l’année 2023, il confirme sa progression, avec une augmentation de 4% de la durée d’écoute pour les radios digitales (sur une base de 1912 Web radios étudiées) et une hausse de 9% des téléchargements pour les podcasts (sur une base de 842 podcasts, dont 436 nouveaux en 2023). Explications. + de détails

 
 
La Dépêche du midi reprend une brasserie mythique de Toulouse
La Dépêche du midi poursuit sa stratégie de diversification en reprenant, au côté d’Esprit Pergo, restaurateur de renom à Toulouse, la brasserie Bibent, située place du Capitole. Si la préservation des emplois des 43 salariés et la volonté de redonner vie à cette institution emblématique sont à l’origine de cette opération, l’objectif est d’aller plus loin. « Nous voulions faire quelque chose ensemble depuis longtemps et nous avons considéré que la reprise du Bibent était une formidable occasion de réaliser ce projet », expliquent Jean-Nicolas Baylet, directeur général du groupe la Dépêche, et Thomas Fantini, le président d’Esprit Pergo, qui rappellent que c’est dans cet établissement que Jean Jaurès, alors adjoint au maire de Toulouse, venait écrire ses articles pour le journal. 
 
 

Investir donne le coup d’envoi de la célébration de ses 50 ans
Créé le 28 janvier 1974 par des journalistes de la Vie française, Investir a toujours conservé son ADN d’origine de journal d’information et de conseil pour les épargnants et des investisseurs. Le spectre des placements s’est considérablement élargi en 50 ans, mais « nous avons toujours la mission d’analyser une information économique, fiscale et financière, pour aboutir à des conseils pratiques pour les épargnants », nous rappelle François Monnier, directeur de la rédaction d’Investir, mais aussi des autres magazines patrimoniaux et financiers du groupe les Echos-le Parisien (le Journal des finances, Boursier.com et Mieux vivre votre argent).
Pour fêter son 50ème anniversaire, la rédaction a choisi de tirer les enseignements du demi-siècle passé pour se projeter dans l’avenir. « La Bourse s’inscrit dans le temps long, et cet anniversaire est l’occasion de le démontrer », poursuit-il. Pendant toute l’année, Investir proposera, tous les premiers samedis de chaque mois, un dossier spécial sur une thématique majeur du secteur : pourquoi la Bourse aime les belles histoires, la Bourse face à l’adversité, l’assurance-vie, le marché immobilier, la retraite, les enjeux responsables et environnementaux. Le dispositif commence le février avec les unes emblématiques du journal, une reprise de l’interview de Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances, paru dans le premier numéro, et un entretien avec Stéphane Boujnah, le Pdg d’Euronext. « Car c’est en regardant dans le rétroviseur que l’on peut se projeter », estime François Monnier, qui promet aussi des rencontres physiques avec les lecteurs du journal et la communauté financière. Cet anniversaire est aussi l’occasion de faire repartir à la hausse la diffusion France payée d’Investir après deux années de stagnation (64 475 exemplaires sur la période 2022-2023, mais 60 204 exemplaires en 2019).

 
 
Gala promet un nouveau projet pour le 21 mars
Le nouveau Gala sortira dans les kiosques le 21 mars, tout juste quatre mois après son rachat à Prisma média par le groupe Figaro. « Ce n’est pas une nouvelle formule, mais un nouveau projet, un nouveau format », a assuré Matthias Gurtler, son directeur de la rédaction, le 31 janvier, à l’occasion d’une présentation au marché publicitaire. « Gala est une marque de l’émotion, dans le cœur des Français, qui a beaucoup de points communs avec le Figaro, estime de son côté Aurore Domont, la présidente de la régie, Media.figaro. Elle complète parfaitement notre offre à destination des femmes, avec Madame Figaro, le Journal des femmes et Mad ». Explications. + de détails

 
 
Le Monde étoffe son dispositif éditorial pour les JO
A quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques, le Monde, qui couvre depuis un an l’actualité des sports, les qualifications, la préparation de la cérémonie d’ouverture, la billetterie et les questions qui se posent sur le budget, la sécurité et l’empreinte écologique des JO de Paris 2024, renforce son dispositif éditorial sur tous ses supports. « Vidéos, pages et cahiers spéciaux, lives, infographies, correspondants internationaux : une équipe de 80 journalistes de la rédaction du Monde est mobilisée pour faire vivre et décrypter l’événement », explique son directeur, Jérôme Fenoglio. Une couverture également accessible en anglais sur le site et l’application le Monde in english et dans la rubrique Paris Olympics 2024.
Pour aller plus loin, la double page d’articles et d’enquêtes, auparavant publiée chaque mois, devient hebdomadaire. De même, de plus en plus d’articles dédiés, des lives et des tchats sont accessibles sur le site du Monde et dans la rubrique Jeux olympiques de Paris 2024. De son côté, M le magazine du Monde proposera aussi des enquêtes et portraits à partir du printemps 2024. La rédaction du Monde suivra aussi l’arrivée de la flamme olympique à Marseille avec une couverture particulière. Puis, à partir du daté du 25 juillet, le quotidien publiera chaque jour un cahier spécial de huit pages tout au long de la compétition. Enfin les Jeux paralympiques feront également l’objet d’une couverture et d’une pagination exceptionnelles.

 
 
Ouest France profite des Jeux olympiques pour tester un nouveau format éditorial
Ouest France a publié, le 31 janvier, un nouveau magazine 100% numérique et 100% dédié aux Jeux olympiques et paralympiques. Baptisé l’Edition des jeux, ce nouveau titre vient compléter le dispositif éditorial du journal pour les JO de Paris 2024, déjà décliné dans le quotidien papier et les supports numériques de la marque. « Ce nouveau magazine a la double vocation d’offrir quelque chose de nouveau à nos abonnés et d’aller chercher de nouveaux lecteurs », nous explique Edouard Reis Carona, rédacteur en chef de Ouest France en charge de l’innovation. Décryptage. + de détails

 

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