Les éditeurs vent debout contre une hausse des tarifs postaux
La FNPS, le SEPM et l’Alliance de la presse d’information générale ont adressé un courrier au Premier ministre, à la ministre de la Culture, au ministre de l’Economie et des Finances, ainsi qu’au ministre du Budget et des Comptes publics, pour les alerter de la très vive inquiétude de l’ensemble des éditeurs de presse devant les perspectives de hausse des tarifs régulés du transport postal de la presse. « Nous avons été alertés sur la possibilité d’une augmentation du plafond fixé par l’accord tripartite Etat-Poste-Presse du 14 février 2022 avec des demandes d’augmentation allant de 5 à 60 % du tarif, expliquent-ils. Nous avons rappelé qu’une telle hausse non concertée ne peut intervenir alors que ledit accord est en vigueur depuis moins de deux ans et qu’aucun avenant rectificatif n’a été conclu. Il serait étonnant que l’État envisage de revenir ainsi sur les engagements souscrits dans le cadre de cet accord, rompant ainsi avec le principe de continuité de l’action publique ». Le transport de la presse constitue une mission de service public qui permet la diffusion auprès des lecteurs sur l’ensemble du territoire, y compris dans les territoires ruraux et relégués, d’une information professionnelle de qualité, essentielle pour la qualité du débat public et du lien social dans une démocratie.