Le moins que l’on puisse dire, c’est que Rachida Dati était attendue, le 29 janvier, pour ses premiers vœux de ministre de la Culture aux acteurs culturels et à la presse. C’est pourquoi elle avait choisi un lieu hautement symbolique, le nouveau musée national de l’histoire de l’immigration, dans le palais de la porte Dorée, à Paris, pour le faire. « C’est vrai que ma nomination a surpris », a-t-elle reconnu, en rappelant que la culture avait toujours fait partie de sa vie, depuis Mosaïque, l’émission des cultures immigrées diffusée le dimanche matin sur France 3 de 1977 à 1987 à laquelle est avait, enfant, souhaité participer, jusqu’à son rôle dans le développement de la culture dans les prisons quand elle était Garde des Sceaux. « Or la culture qui vous marque à un moment de votre vie ne vous quitte jamais », assure-t-elle. C’est pourquoi l’une des deux priorités de son ministère sera de « replacer la culture au cœur de notre projet de société », l’autre étant « de consolider notre modèle culturel »