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Julie Brafman, prix Albert Londres
Journaliste à Libération, Julie Brafman a remporté, le 25 octobre, le prix Albert Londres dans la catégorie de la presse écrite, pour ses chroniques judiciaires. Elle s’est dite « très heureuse » que le jury « mette en lumière » l’exercice particulier des comptes-rendus de procès. « La chronique judiciaire est un endroit merveilleux du journalisme, qui permet de raconter des histoires humaines », a-t-elle déclaré à l’AFP. Elle a été récompensée pour ses articles sur deux procès médiatiques (celui du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec et des braqueurs de Kim Kardashian) et deux autres plus confidentiels (des affaires de bébé secoué en Alsace et de parricide près d’Angers). « Outre les procès qui font l’actu, je choisis d’en couvrir d’autres, hors radar, quand j’estime que l’affaire dit quelque chose de la société et des sentiments humains », a-t-elle souligné. « La force de l’écriture de cette grande reporter des prétoires, la précision poétique de ses récits, la profondeur de son analyse, son empathie intelligente nous font pénétrer l’univers des procès », a salué le jury dans un communiqué.
Une médaille d’honneur a par ailleurs été décernée aux journalistes palestiniens dans la bande de Gaza, représentés à la cérémonie par Adel Zaanoun, coordinateur du bureau AFP à Gaza, pour récompenser « le travail essentiel de tous les reporters présents sur le terrain », a indiqué le jury. Les responsables du prix Albert Londres ont demandé que la presse étrangère puisse « enfin entrer » dans le territoire palestinien.




