Vague d’innovations au sein du pôle féminin de Prisma
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Redonner de la valeur au papier et chercher de la
rentabilité avec le développement de services digitaux : tels sont les deux
enjeux de la stratégie d’innovation déployée par Prisma média en ce début 2015,
plus particulièrement par son pôle Femmes, dont Pascale Socquet est l’éditrice.
Illustration avec les lancements de Flow sur le print, et de Régime et plaisir
sur le Web.
Flow inaugure une nouvelle
façon de communiquer sur un lancement
Sur le print, il y a deux manières de redonner de la valeur
au papier, comme l’explique Pascale Socquet. La première, c’est « d’accélérer
le rythme des nouvelles formules, ou plutôt des évolutions éditoriales », pour
consolider la valeur des magazines et justifier l’augmentation des prix de
vente. La seconde, c’est « d’innover, en nous appuyant sur notre savoir-faire
journalistique pour créer de nouvelles marques, plus ciblées et valorisées ».
C’est dans ce mouvement que s’inscrit le lancement, le 12 février, de Flow, un
bimestriel vendu à 6,95 euros et tiré à 165 000 exemplaires, que l’éditrice
considère comme une « innovation de valeur ». Flow est un magazine du groupe finlandais Sanoma, que Gruner
& Jahr, maison-mère de Prisma, a lancé en Allemagne fin 2013. Dans le
segment de Simple things ou de Happinez, « on est ici dans le slowjournalisme,
on prend son temps pour la lecture et on valorise le format, l’objet et le
papier lui-même », en utilisant plusieurs types de papiers. « C’est un objet
qu’on a envie de garder », estime-t-elle. Avec Flow, Prisma « va chercher de la
valeur », une niche très valorisée, plutôt qu’un important nombre de lecteurs
comme un « mass média ». Il inaugure aussi une nouvelle façon de communiquer
sur un lancement: « Nous ne sommes pas dans une stratégie de prix cassé, ça
n’existe plus. On va faire du buzz et travailler la notoriété sur les réseaux
sociaux et auprès des communautés de bloggeuses ». Une promotion aussi soutenue
par une communication sur les points de vente et sur des territoires plus BtoB
: « On utilise des moyens nouveaux, plus ciblés, car nous sommes sur une
population de lectrices plus jeune (35-45 ans) que d’habitude pour nous ».
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