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Pourquoi la Revue fiduciaire reprend le groupe Courrier cadres

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Comme nous l’avions révélé dans les Clés de la presse du 28 août dernier, le groupe Revue fiduciaire a officialisé, hier 5 octobre, la reprise du groupe Courrier cadres. Cette opération permet à ce dernier d’effacer sa dette (5 millions d’euros) et d’accélérer son développement, notamment en matière digitale.
Une vision commune
Cette acquisition ne s’est pas faite en un jour. Cela fait plus d’un an que les deux parties ont appris à se connaître en travaillant ensemble, le groupe Courrier cadres ayant testé l’une des nouvelles solutions technologiques mises au point par le groupe Revue fiduciaire. « Dans ce genre d’opération, il faut que les deux parties aient envie de travailler et de construire ensemble », explique Yves de la Villeguérin, le Pdg du groupe Revue fiduciaire, qui a déjà été échaudé, dans le passé, par une acquisition à problème. Et, visiblement, c’est le cas, puisque Laurent Minaud, le Pdg de Courrier cadres, qui conserve 15% de son entreprise, n’hésite pas à dire « que nous avons le même ADN, la même façon de voir l’avenir ».
De nombreuses synergies
Pour ceux qui penseraient qu’il n’y a pas grand-chose de commun entre la Revue fiduciaire, spécialisée dans les domaines juridique, fiscal, comptable, social, paye et patrimoine, et le groupe Courrier cadres, éditeur du magazine éponyme, mais aussi de Rebondir, l’Officiel de la franchise, Vente directe magazine et le Nouvel entrepreneur, acheteur et vendeur sont unanimes, « les synergies à mettre en place sont nombreuses ». Pour Yves de la Villeguérin, par exemple, le profil des lecteurs de Courrier cadres est proche de celui d’Intérêts privés. De son côté, Laurent Minaud que les deux groupes sont complémentaires : « je publie un contenu qu’ils n’ont pas, dans le domaine de la formation et de l’emploi ». La Revue fiduciaire va aussi confier à Courrier cadres la gestion de ses espaces publicitaires. « La publicité représente moins de 2% de notre chiffre d’affaires (40 millions d’euros), reconnait Yves de la Villeguérin, mais elle pourrait par exemple permettre de diffuser Intérêts privés en kiosque, ce qui élargirait sa notoriété et son potentiel de lectorat ». Au-delà de ces synergies éditoriales et publicitaires, c’est le profil même de Laurent Minaud qui a intéressé Yves de la Villeguérin. C’est pourquoi ce dernier est aussi nommé directeur commercial et marketing du groupe Revue fiduciaire.
Une accélération de son développement numérique
Cette opération va aussi permettre au groupe Courrier cadres d’accélérer son développement numérique. Car la Revue fiduciaire, qui a investi massivement ces dernières années dans les nouvelles technologies, a pu développer des solutions logicielles pointues, comme une application de papier connecté, l’accès en temps réel au fonds documentaire du groupe, des mises à jour immédiates des textes de loi, et bientôt, une technologie de papier embarqué. « De plus en plus de groupes de presse se retrouvent au pied du mur, analyse Yves de la Villeguérin, ils doivent absolument faire évoluer leur offre alors que leur modèle économique traditionnel de publicité et d’abonnements ne leur donnent plus les moyens financiers de le faire. Je suis particulièrement heureux de donner au groupe Courrier cadres les moyens de poursuivre leur activité et d’évoluer avec les nouveaux usages et attentes numériques ».
Didier Falcand
 
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du mardi 6 octobre 2015
 
 

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