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La tension monte autour de l’évolution des tarifs postaux de la presse

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A un peu moins de deux mois du 1er janvier 2016, la tension monte à propos des tarifs postaux de la presse. Les éditeurs s’inquiètent de ne pas connaître l’évolution des tarifs qui leur sera imposée pour l’an prochain, mais aussi pour les années à venir. Les tractations se multiplient entre les représentants de la presse, la direction de la Poste et les ministères de la Communication et des Finances, sans pouvoir parvenir à un consensus. Selon nos informations, la décision devrait être annoncée dans les dix jours.
 
Une réaction musclée du SEPM
C’est dans ce contexte tendu qu’il faut analyser la réaction du Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) qui, dans un communiqué publié le 30 octobre, évoque « une aberration économique » en parlant de l’augmentation préconisée dans un rapport par le député Michel Françaix pour la presse dite de « loisirs et de divertissement », et dénonce une décision qui « précipiterait les plus grands titres de la presse magazine vers le portage, et menacerait la viabilité des magazines de moindre diffusion à forte proportion d'abonnés, accélérant ainsi la chute des volumes et la dégradation du compte d'exploitation de la Poste », assure le SEPM.
 
Un arbitrage attendu dans les 10 jours
Si « rien n’est arbitré à ce stade », nous précise-t-on au ministère de la Communication, cette charge au vitriol montre bien l’inquiétude des éditeurs de la presse magazine de « loisirs et de divertissement » qui pourraient ne plus bénéficier à l’avenir de l’aide postale. Au-delà de la fixation des tarifs 2016, c’est sur ce point que portent les inquiétudes. Car c’est en 2016 que l’Etat va se pencher sur la situation de chaque titre, en décidant s’il est éligible, ou non, à l’aide postale. En attendant, c’est aussi le 30 octobre qu’a été publié le décret n° 2015-1392 réformant plusieurs dispositifs d'aide à la presse écrite, dont les aides au portage. Ce texte reconduit notamment la mesure transitoire prévue lors de la réforme du fonds d'aide au portage du 24 septembre 2014, et prévoit de ne pas verser l'aide au portage lorsque le montant calculé est inférieur à 500 euros.
 
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du mardi 3 novembre 2015
 
 

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