Le mensuel Environnement magazine a revu
complètement son offre. La dernière nouveauté : sa formule papier, publiée ce
mois-ci. Le site Web et les abonnements ont aussi été modifiés. Christoph
Haushofer, directeur délégué du pôle environnement de Victoires éditions, nous
explique les chantiers entrepris.
Les Clés de la
presse. Que trouve-t-on de différent dans la nouvelle formule de votre magazine
papier ?
Christoph Haushofer.
La maquette a été beaucoup aérée. Nous avons aussi une nouvelle rubrique, « En
perspective », consacrée aux sujets émergents, aux nouveaux modèles
d’organisation, car il se produit une mutation dans l’environnement. Nous
ouvrons aussi nos pages aux nouveaux enjeux de la révolution numérique, qui
irrigue l’ensemble du journal.
Avant de modifier
votre formule papier, vous avez réorganisé votre site Internet, en ligne depuis
le 17 mars. De quelle manière ?
Ch.H. Je pense
qu’il était impossible d’améliorer notre print sans renouveler notre site
Internet, parce que c’est par là qu’arrivent les lecteurs. Nous avons donc
commencé par transformer notre offre numérique. Le site Environnement magazine
accueille désormais l’ensemble des contenus du pôle environnement de Victoires
SA, qui regroupe le bimestriel Déchets & recyclage, les trimestriels
Hydroplus et Environnement & énergie, l’hebdomadaire Recyclage & récupération,
le mensuel Droit de l’environnement, et le mensuel Environnement magazine.
Avant, il y avait quatre sites différents. L’ergonomie a été revue, et le site
est plus fourni : nous publions depuis le début de l’année une dizaine
d’articles par jour. Nous avons également créé un club des lecteurs, baptisé
Enviroclub, sur le modèle freemium. Il permet aux lecteurs, abonnés ou non, de
contribuer, commenter, contacter des professionnels, se donner rendez-vous lors
de salons… Les abonnés payants peuvent créer des alertes, feuiller les
archives, et lire tous nos contenus numériques. Nous avons développé notre
offre de newsletters. Nous en proposons désormais une généraliste quotidienne,
et cinq thématiques hebdomadaires (contre uniquement une bihebdomadaire
jusqu'alors, NDLR).
Quel est l’objectif
de ces changements ?
Ch.H. Proposer
une offre complète entre les revues, les publications verticales, le site, et
le média social des acteurs de l’environnement, c'est-à-dire le club. Nos
lecteurs ont besoin de cette vision à 360 degrés. L’objectif est d’augmenter le
service et de simplifier l’offre : nous avons mis en cohérence l’ensemble des
publications sur une offre simple d’abonnement. Avant, il y avait différents
abonnements pour le mensuel Environnement magazine, avec des options pour l’une
ou l’autre des publications associées. Désormais, il est possible de s’abonner
à toutes les revues et services en ligne.
Votre diffusion (2806 exemplaires) est en forte baisse. Quand espérez-vous inverser la tendance ?
Ch.H. Avec ces
évolutions, nous repartons en conquête. L’important, c’est de proposer une
offre cohérente. Depuis le début de l’année et la simplification de l’offre
d’abonnement, les baisses se sont estompées. J’ai espoir que d’ici à six mois,
la nouvelle formule fonctionne.
Propos recueillis par Justine Cantrel