Jean-Nicolas Baylet, directeur général de la Dépêche du midi,
a présenté sa « stratégie de la marguerite » lors d’une matinée organisée par
366, en partenariat avec Offre médias. Une marguerite dont les pétales sont
autant de diversification sur le digital pour le groupe, et qui continue à
s’enrichir en 2016.
S’appuyer sur des
racines solides
Cette stratégie de la marguerite s’appuie sur trois racines
solides, explique Jean-Nicolas Baylet : l’histoire de la Dépêche, groupe fondé
en 1870, à l’actionnariat unique depuis 1925, toujours en expansion comme l’a
prouvé le rachat des Journaux du midi l’an dernier ; des valeurs,
l’indépendance, l’humanisme et la laïcité ; et des marques fortes, « utilisées
comme des labels. Les lecteurs sont en confiance, ce qui nous responsabilise
beaucoup ». Le noyau de la marguerite est constitué de la « galaxie de sites
Internet » du groupe, « véritables pourvoyeurs d’audience ». Un noyau qui doit
nourrir les diversifications digitales, les pétales, en audience. « Nous sommes
dans une logique audience contre data. Ces pétales nous permettent d’en
apprendre un peu plus sur nos audiences ».
De premiers pétales
bien installés
La Dépêche a commencé à faire fleurir sa marguerite il y a
déjà plusieurs années, avec le lancement du Toulouscope. « Nous avons poussé le
serviciel à son maximum avec ce cityguide très urbain et mobile, pour toucher
des cibles différentes », estime Jean-Nicolas Baylet. Il y a un an et demi, c’est
au tour de Midi tour d’être lancé, une application et un site « très axés
mobile » dédiés au tourisme. « On promeut l’application grâce à des renvois
d’audience depuis nos sites et on apprend de la data sur le type de contenus
pour devenir plus intelligents et faire grandir la marguerite », décrit-il. Avant
la Coupe du monde de rugby, la Dépêche a sorti
Midi-olympique.fr, un
site communautaire, « un modeste Facebook du rugby » réunissant des joueurs,
des dirigeants, des anciens joueurs, des amateurs…