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Valeurs actuelles s’offre une nouvelle formule pour ses 50 ans

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C’est « exactement 50 ans après la publication de son premier numéro le 6 octobre 1966 », selon son directeur général, Yves de Kerdrel, que Valeurs actuelles lancera une nouvelle formule ce jeudi. Si le fond demeure, la forme évoluera significativement, avec l’ambition d’amplifier encore les résultats de diffusion et de ventes au numéro.
 
Une évolution profonde sur la forme
Les 50 ans du journal, associés à une séquence politique majeure « qui sera une phase décisive et importante pour nos lecteurs », offraient à Valeurs actuelles l’occasion idéale pour lancer une nouvelle formule ce 6 octobre. D’autant que, même si elle a permis une « forte augmentation de la diffusion, tant en termes de ventes en kiosque que d’abonnement », la précédente datait de 2013, rappelle Yves de Kerdrel.
Et c’est principalement la maquette qui connaîtra les plus grands changements pour opérer à « une évolution, mais pas une révolution ». Cela commence par la Une, avec une modification de son organisation et du logo. Yves de Kerdrel la promet « toujours assez punchy » : Valeurs actuelles fait appel à un « coveriste » pour « réfléchir, chaque semaine, à la façon dont on peut synthétiser un sujet en couverture, avec une accroche forte, sans débordement ». Le journal a également identifié qu’il amplifierait encore ses ventes s’il était « moins austère, moins dense », mais aussi « plus magazine, aéré, avec davantage de photos ». Sur le fond, les pages de « fin de semaine » seront plus axées sur la détente, « avec des sujets mieux choisis, autour de la culture ou de l’art de vivre », pour répondre aux attentes d’une cible CSP+ aisée.
 
Un objectif de 200 000 exemplaires d’ici à 2020
« Nous sommes convaincus que nous avons le potentiel pour atteindre les 50 000 ventes en kiosque, alors que nous en faisions 5 000 ou 6 000 il y a quatre ans, quand je suis arrivé », nous confie Yves de Kerdrel. Il assure en être déjà à 35 000 (avec des pointes à plus de 40 000 cet été), soit « deux fois plus que l’Express et plus que l’Obs », mais encore en-dessous de Marianne (56 992 exemplaires, qu’il compte rattraper rapidement) ou du Point (58 872 exemplaires). Cette nouvelle formule doit l’y aider, tout comme elle doit contribuer à parvenir à l’objectif fixé pour 2020 : une diffusion de 200 000 exemplaires.
En termes de publicité, l’année est également bien engagée. Yves de Kerdrel affirme que le chiffre d’affaires publicitaire a progressé de 8,5% au premier semestre, bien que certains annonceurs et agences aient fait remonter des critiques concernant certaines Unes. « Les agences nous ont demandé de faire du magazine un écrin pour les annonceurs. Ils viennent pour le caractère très qualitatif de notre lectorat. D’autant que 50% de nos lecteurs ne lisent que notre journal. Nous sommes donc le seul moyen de toucher cette cible pour les annonceurs ». Sur l’ensemble de l’année 2016, Valeurs actuelles devrait entrer entre 530 et 550 pages de publicité, contre 250 il y a quatre ans.
Jessica Ibelaïdene
 
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du 4 octobre 2016
 
 

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