Après avoir sorti une
nouvelle formule du quotidien en septembre, de l’application en avril, et avant
de s’attaquer au nouveau journal du dimanche en juin et à l’hebdo en septembre,
le groupe le Parisien-les Echos lance aujourd’hui, 14 avril, une nouvelle
version de son supplément mensuel féminin, la Parisienne.
Un nouveau média
« Il fallait recréer un nouveau média », affirme
Francis Morel, Pdg des Echos et du Parisien. Le supplément mensuel féminin la Parisienne sort donc aujourd’hui
14 avril une nouvelle version papier, et se positionne sur le digital, avec un
mot d’ordre : être « mobile-minded ». Douze personnes ont
rejoint l’aventure, sous la direction de Lisa Delille, cofondatrice de Paulette
et désormais rédactrice en chef adjointe de la Parisienne, et de Cécilia
Gabizon, responsable de l’innovation, également directrice générale de Street
press. Leur rôle ? Alimenter en continu le site
Leparisien.fr/laparisienne, conçu sous forme de site et non d’application, pour
faciliter le partage sur les réseaux sociaux, et réaliser le supplément papier. Comme le définit la directrice générale du
Parisien-Aujourd’hui en France, Sophie Gourmelen, « être Parisienne, ce
n’est pas un code postal, c’est un état d’esprit ». Le magazine part donc
à la conquête des femmes hyper connectées, avec l’ambition de les accompagner
tout au long de leur journée, dans une optique « lifestyle presque
mixte ».
« Mobile-minded »
Sur le mobile, les rubriques font référence à des
temporalités : « l’instant beauté » le matin, « le moment
fourchette » le midi, « la pause inspiration » vers 17 heures…
« Le timing est pensé pour être poussé sur les réseaux sociaux en fonction
du moment », décrit Lisa Delille. Une belle place est donnée à l’image, et
la dimension servicielle est accentuée. Par exemple, des programmes de coaching
sont développés, avec des « défis » auxquelles les lectrices s’inscrivent,
via Facebook, pour pouvoir les partager. « Il s’agit de défis tournés vers
la prise en main de sa vie », précise Cécilia Gabizon. On peut citer
« 10 jours pour avoir bonne mine » ou « 10 jours pour booster sa
e-réputation ».