Cinq ans après la
dernière évolution, Science & vie lance, le 24 janvier, une nouvelle
formule marquée une maquette plus haut de gamme, un chemin de fer facilité, un
logo simplifié et un gros effort sur l’iconographie et l’infographie.
L’objectif de Mondadori : stabiliser sa diffusion France payée, en recul
de 6,8% en 2016-2017, selon l’ACPM, à 238 178 exemplaires.
Le constat
Devant la baisse
de la diffusion France payée de Science & vie, passée selon l’ACPM de
273 472 exemplaires en 2013 à 238 178 exemplaires en 2016-2017,
Mondadori a lancé une grande enquête auprès de ses lecteurs. « Celle-ci a
fait émerger beaucoup de problèmes de forme et quelques interrogations sur le
fond, comme un besoin de se réancrer dans le quotidien et d’être plus branché
sur l’évolution de la société », nous explique Vincent Cousin, directeur délégué de l'ensemble de la famille des
publications Science & vie. C’est pourquoi le nouveau magazine, en kiosque
le 24 janvier, marque « une vraie rupture ».
De gros changements
Les changements seront
d’abord visuels, avec une maquette épurée et plus haut de gamme (avec davantage
de blancs), de nouveaux visuels pédagogiques, un logo simplifié « et un
gros effort en matière d’iconographie et d’infographies », précise Vincent
Cousin. Mais c’est sur le fond, sur l’approche éditoriale, que Mondadori a concentré
ses efforts. « Le monde du XXIème siècle est très différent de celui d’il
y a vingt ans, poursuit-il. A un moment où les lecteurs sont surinformés, ils
ont besoin de davantage de décryptage, d’explications ». Résultat, le chemin de fer est facilité, et le balisage journalistique
renforcé. Une section Science et société de 25 pages est créée pour répondre à
cette attente et « être plus proche de nos lecteurs ».
Les objectifs
Avec cette
nouvelle formule, Mondadori espère « casser la dynamique de baisse de
diffusion », reconnaît Vincent Cousin, pour qui « une stabilisation
serait un grand pas ». L’effort portera beaucoup sur les abonnés, qui
représentent les trois quarts de la diffusion, mais les ventes au numéro (le
dernier quart) ne seront pas négligées. Parallèlement, la rédaction continuera
d’investir dans le numérique, qui a fait l’objet d’une relance ces derniers
mois avec le lancement d’une nouvelle application l’été dernier et d’une
newsletter en novembre. Et ça marche : « l’application a plus de
succès que le site, avec 2 millions de visites mensuelles », tient à
souligner Vincent Cousin.
Didier Falcand