Deux mois après son changement de maquette, le Figaro
magazine propose, le 1er juin, un numéro spécial consacré à son 40ème
anniversaire. Explications avec Guillaume Roquette, le directeur de la
rédaction du pictures magazine.
Les Clés de la presse. Comment avez-vous conçu la célébration
de ce 40ème anniversaire ?
Guillaume Roquette. Nous l’avons imaginé en deux temps. D’abord
une nouvelle maquette, lancée il y a deux mois, sous l’impulsion d’un nouveau
directeur artistique, que nous sommes allés chercher chez Marie Claire, car
nous voulions un regard différent, capable de mettre en avant notre contenu
qualitatif, pour une cible haut de gamme. Quoi de mieux qu’un spécialiste de la
presse féminine haut de gamme. Il nous a d’ailleurs conçu une maquette beaucoup
plus sobre, avec une écriture visuelle plus sereine et moins intrusive.
Le 2ème étage de la fusée est donc ce numéro
anniversaire, en kiosque le 1er juin. Quel est son
contenu ?
Gu.R. Deux grandes parties sont consacrées à cet anniversaire.
D’abord un retour sur 40 ans d’histoire à travers neuf grandes photos,
correspondant à neuf événements marquants (comme le Mondial 98, le tsunami, la
mort de Lady Di ou celle de Jean-Paul II), commentées par quelqu’un qui l’a
vécu. Puis une galerie de portraits de personnalités de 40 ans, comme Thomas
Pesquet, Benjamin Griveaux ou Melissa Theuriau, qui nous racontent comment ils
voient l’avenir dans leur métier.
Comment se porte le Figaro magazine, dans un univers de la
presse chahuté ?
Gu.R. Plutôt bien, puisque nous sommes passé, selon l’ACPM,
devant l’Express, le Point et l’Obs, avec une diffusion France payée de
370 894 exemplaires au premier trimestre. Je pense que l’on tire profit
d’un positionnement très clair, celui d’un journal de week-end avec des idées
dedans, un pictures magazine de qualité, puisque nous sommes les seuls, avec
Paris match, à produire nous-mêmes nos images.
Propos recueillis par Didier Falcand