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Le Parisien-Aujourd’hui en France retrouve une évolution positive de sa diffusion

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Après des années de recul, la diffusion France payée du Parisien-Aujourd’hui en France a retrouvé en avril, selon les déclarations déposées mensuelles (DDM) de l’ACPM, une évolution positive de 1,04%, à 250 474 exemplaires. La comparaison entre les quatre premiers mois de l’année 2022 par rapport à la même période de 2021 reste encore défavorable, mais la courbe devrait également s’inverser d’ici à la fin de l’année, nous assure Fabrice février, directeur de la stratégie et de la communication du groupe, notamment grâce à l’accélération de la croissance de ses abonnements numériques.

 

Une inversion de tendance

L’événement était attendu depuis longtemps dans le groupe les Echos-le Parisien. Sept ans après son rachat par LVMH, le Parisien-Aujourd’hui en France a retrouvé, au mois d’avril 2022, une évolution positive de sa diffusion France payée après des années de baisse constante. Un inversement de tendance qui s’explique par une remise à plat de l’offre éditoriale, une nouvelle stratégie de vente au numéro et un développement numérique qui s’est accéléré depuis l’arrivée de Pierre Louette à la tête du groupe en 2018.

Aujourd’hui, la diffusion du journal repose sur trois piliers : le Parisien en Ile de France (avec son cahier et ses rédactions locales), le Parisien au niveau national (la marque est vendue partout sur le territoire français depuis deux ans avec le cahier 75) et Aujourd’hui en France, dont le contenu est le même que celui du Parisien, sans les éditions locales. « C’est notre canal de vente au numéro, nous explique Fabrice Février. Sur un peu moins de 100 000 ventes en kiosques quotidiennes, il en représente les deux tiers ».

 

La montée en puissance de l’abonnement numérique

Le reste de la diffusion provient essentiellement de l’abonnement. Si le nombre d’abonnés papier (un peu plus de 70 000) tend à décliner petit à petit, la baisse est compensée désormais par les abonnements numériques, en croissance de plus de 30%, à 51401 exemplaires en avril. « La stratégie premium, débutée en 2018, commence à porter ses fruits, avec la publication de 400 à 500 articles payants par semaine et près de 160 millions de vidéos vues par mois », assure Fabrice Février. Ce qui n’était pas gagné d’avance quand on sait que le Parisien, marque grand public et populaire, fait face sur le numérique à la concurrence gratuite des chaînes d’information.

Le solde de la diffusion France payée (un peu moins de 35 000 exemplaires) relève des ventes par tiers, qui proviennent essentiellement des kiosques numériques. Après avoir un temps étudié un retrait, la direction du journal a choisi d’y maintenir la présence de la marque, car ils assurent un volume constant et, surtout, un chiffre d’affaires et une marge significative qu’il n’est pas question d’abandonner.

Didier Falcand
 
Retrouvez cette information (et l’intégralité de la lettre) dans les Clés de la presse du 8 juin 2022

 

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